The room of forgetfulness

Après des semaines et des mois s’étirant en années de bonheur, les doux murmures sucrés du désir et de l’amour se font toujours entendre à travers chacune de tes respirations régulières lorsque le soir, endormie, harassée après une journée qui n’a que trop tardé de cesser de t’apporter son lot de stress, de charges mentales, et d’incompréhension, tu trouve enfin la paix de l’âme ta petite main dans la mienne…

John Ibonoco

Alain Bashung – Madame rêve

(Réédition)

La chambre de l’oubli

Après les murmures sucrés du désir et les douces caresses de la passion à l’ombre des murs blancs de cette chambre de l’oubli, allongée sur ce lit, tu rêves le regard flottant au-dessus d’une mer de volupté et d’éternité.

Tu rêves le cœur grand ouvert à la vie et au bonheur enfin présent. L’instant d’un tendre murmure et de la caresse d’un souffle dans ton cou, le temps s’est arrêté pour te montrer le chemin qui te mènera à moi.

Dans cette chambre de l’oubli, à l’ombre de ses murs blancs, maintenant tu rêves d’un passé qui t’aurait donné tant de présent et de moments de vie comme ce matin. Alors, tu te ressouviens d’hier et déjà tu tiens aujourd’hui pour un rêve.

Allongée sur ce lit, féline, tu songes, les paupières mi-closes ; ton esprit, libéré du poids du quotidien s’éparpille en mille pensées pour s’envoler vers une paix intérieure retrouvée. Les doutes se sont évaporés : la vie vaut vraiment la peine d’être vécue, la petite fille qui pleurait ne pleurera plus.

John Ibonoco

 

After weeks and months stretching into years of happiness, the sweet whispers of desire and love are still heard through each of your regular breaths when in the evening, asleep, exhausted after a day that has been too long to stop bringing you its share of stress, mental burdens, and misunderstanding, you finally find peace of mind with your little hand in mine…

John Ibonoco

Alain Bashung – Madame rêve

The room of forgetfulness

After the sweet whispers of desire and the soft caresses of passion in the shadow of the white walls of this room of oblivion, lying on this bed, you dream with your eyes floating above a sea of voluptuousness and eternity.

You dream with your heart wide open to life and happiness at last. In the moment of a tender whisper and the caress of a breath on your neck, time has stopped to show you the path that will lead you to me.

In this room of oblivion, in the shadow of its white walls, now you dream of a past that would have given you so many present and life moments like this morning. Then, you remember yesterday and already you hold today for a dream.

Lying on this bed, feline, you dream, your eyelids half-closed; your mind, freed from the weight of everyday life, scatters in a thousand thoughts to fly away towards a rediscovered inner peace. Doubts have evaporated: life is really worth living, the little girl who was crying will not cry anymore.

John Ibonoco

4 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Quelle tendresse dans ces mots

    Aimé par 1 personne

    1. ibonoco dit :

      Merci Gyslaine

      Aimé par 1 personne

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