« Que faire contre une révolution qui a tellement raison ? Rien. L’aimer. C’est ce que font les nations. La France se donne, le monde l’accepte. Tout le phénomène actuel est dans ces quelques mots. On résiste à l’invasion des armées ; on ne résiste pas à l’invasion des idées.«
Victor Hugo (1802 – 1885), in Histoire d’un crime (1877-1878), poète, dramaturge, peintre, dessinateur, pamphlétaire et romancier français. Chef de file du romantisme, grand poète, il est aussi l’homme des grandes luttes de son temps : abolition de l’esclavage, celle de la peine de mort… Pair de France, député, sénateur, élu à l’Académie française en 1841, il meurt à l’âge de 83 ans ; la IIIème République lui fera des funérailles nationales. Victor Hugo sera inhumé au Panthéon.
« What can you do against a revolution that is so right? Nothing. Love it. That’s what nations do. France gives itself, the world accepts it. The whole current phenomenon is in these few words. One resists the invasion of armies; one does not resist the invasion of ideas. »
Victor Hugo (1802 – 1885), in Histoire d’un crime (1877-1878), French poet, playwright, painter, draftsman, pamphleteer and novelist. Leader of romanticism, great poet, he is also the man of the great struggles of his time: abolition of slavery, that of the death penalty … Peer of France, deputy, senator, elected to the French Academy in 1841, he died at the age of 83 years; the Third Republic will give him a national funeral. Victor Hugo will be buried in the Pantheon.
News from Ibonoco 
Quoi qu’il dise, devant cet homme je m’incline et j’apprends.
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Amen mon Frère 😉
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Victor Hugo parlait bien, mais je ne sais pas à quoi il fait référence dans cette phrase.
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Il parle de l’ascension de Napoléon III quand ce dernier renversé l’assemblée nationale et qu’Hugo essaie d’appeler à la révolte et à dresser des barricades
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Le prototype du chauvin boursouflé. « La France se donne, le monde l’accepte. » Ce que le monde (non anglo-saxon) doit à la France, c’est l’Etat policier bureaucratique moderne. La vraie révolution démocratique a été faite aux Etats-Unis, Tocqueville a tout dit à ce sujet, et rien des événements ultérieurs ne l’a démenti à ce jour.
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Tocqueville et son fameux » De la démocratie en Amérique », un classique en droit constitutionnel et en histoire des idées politiques. Et effectivement, ses écrits restent plus que pertinents. Tocqueville, parti aux Etats-Unis, pour y étudier le système carcéral en revient avec l’idée de De la démocratie en Amérique. Mais, la démocratie américaine a surtout été inspiré par Montesquieu.
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Montesquieu est lui-même inspiré par Locke (un de mes projets de recherche porte sur la nature et l’ampleur exactes de ces emprunts) mais vous avez raison, même si Locke est lui-même une source directe de la démocratie américaine, avec d’autres. Cela n’empêche, l’esprit de Montesquieu est davantage présent dans la république américaine que dans la république française.
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En effet, c’est la diffusion des idées des Lumières en Europe et en Amérique qui a permis l’avènement de régime démocratiques. Et l’on voit l’ambiguïté – à peu près dans le même temps – de la traduction des idées de Rousseau appliquée aux régimes populaires dits démocratiques des anciennes républiques du bloc de l’Est avec la question de la souveraineté populaire. Mais c’est un autre sujet…
Bonne soirée
John
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