Adios Muchachos

ADIEU PARIS

Berthe Silva – Adieu Paris (1929)

Carlos Gardel – Adios Muchachos

Adieu Paris, je me retire à la campagne,
L’ennui me gagne, assez d’champagne,
J’en ai soupé d’aller souper avec les poules,
Et de rentrer comme si l’pavé faisait d’la houle.
Adieu Paris, car j’en ai par-dessus la tête,
Faire la fête, oh, qu’ça m’embête,
Je vais me mettre au vert, vivre comme les bêtes,
Me coucher tôt et ne plus boire que d’l’eau.
Oui mais,
Avant que je te quitte,
Que je vive en ermite,
Tout là-bas loin de toi,
Oh! Ville des merveilles,
Encore une fois,
Vidons une bouteille,
Et puis deux, et puis trois.
Oh! La drôle de chose,
Lorsqu’un bouchon explose,
Je vois la vie en rose,
Profitons-en, garçon!
Apportez-moi la carte,
On doit, sans faço
n,
Faire avant que je parte
Un bon gueuleton.
Adieu Paris, ville de rêve et d’épouvante,
Ville méchante, ville charmante,
Tu fais payer bien cher le bonheur que tu donnes,
Mais en mourant, on t’aime tant qu’on te pardonne.
Adieu Paris, adieu Montmartre et Notre-dame,
Et jolie femme, et vilain drame,
Toute l’éternité nous te donnons nos âmes,
Leur paradis, c’est le ciel de Paris

Berthe Francine Ernestine Faquet, dite Berthe Sylva (1885 – 1941) in Adieu Paris, 1929, est une célèbre chanteuse française d’avant-guerre. Aujourd’hui, les enregistrements de ses chansons datant des années 30 ayant été bien conservés, elle est une chanteuse dont les titres sont encore disponibles à la vente et recherchés.

« Adiós muchachos est un tango de 1927 composé par le pianiste argentin Julio César Sanders et le poète argentin César Vedani. Selon Francisco Garcia Jimenez, Sanders a été inspiré lorsqu’après une soirée avec un groupe d’amis en 1927 dans le quartier de Flores à Buenos Aires, l’un d’entre eux lui a dit au revoir avec les mots « Adiós, muchachos ». Cette chanson sera reprise par Berthe Sylva sous le titre Adieu Paris. « 

Adiós, muchachos, compañeros de mi vida,
barra querida de aquellos tiempos.
Me toca a mí hoy emprender la retirada,
debo alejarme de mi buena muchachada.
Adiós, muchachos. Ya me voy y me resigno…
Contra el destino nadie la talla…
Se terminaron para mí todas las farras,
mi cuerpo enfermo no resiste más…

Acuden a mi mente recuerdos de otros tiempos,
de los bellos momentos que antaño disfruté
cerquita de mi madre, santa viejita,
y de mi noviecita que tanto idolatré…

¿Se acuerdan que era hermosa, más bella que una diosa
y que ebrio yo de amor, le di mi corazón,
mas el Señor, celoso de sus encantos,
hundiéndome en el llanto me la llevó?

Es Dios el juez supremo. No hay quien se le resista.
Ya estoy acostumbrado su ley a respetar,
pues mi vida deshizo con sus mandatos
al robarme a mi madre y a mi novia también.

Dos lágrimas sinceras derramo en mi partida
por la barra querida que nunca me olvidó
y al darles, mis amigos, mi adiós postrero,
les doy con toda mi alma mi bendición…

GOODBYE PARIS

Berthe Silva – Adieu Paris (1929)

Carlos Gardel – Adios Muchachos

Goodbye Paris, I retire to the country,
Boredom is getting to me, enough of champagne,
I’m tired of going to dinner with the girls,
And to return as if the pavement was swelling.
Goodbye Paris, because I’m sick of it,
Party, oh, how I hate it,
I’m going to live like the animals,
I’ll go to bed early and drink only water.
Yes but,
Before I leave you,
That I live as a hermit,

All the way over there, far from you,
Oh! City of wonders,
One more time,
Let’s empty a bottle,
And then two, and then three.
Oh! The funny thing,
When a cork explodes,
I see life in pink,
Let’s enjoy it, boy!
Bring me the map,
We must, without question,
Do before I leave
A good meal.
Goodbye Paris, city of dreams and horror,
Wicked city, charming city,
You make pay well expensive the happiness which you give,
But by dying, one loves you so much that one forgives you.
Goodbye Paris, goodbye Montmartre and Notre-Dame,
And pretty woman, and ugly drama,
All eternity we give you our souls,
Their paradise, it is the sky of Paris

Berthe Francine Ernestine Faquet, known as Berthe Sylva (1885 – 1941) in Adieu Paris, 1929, is a famous pre-war French singer. Today, the recordings of her songs dating from the 30s having been well preserved, she is a singer whose titles are still available for sale and sought after.

« Adiós muchachos is a 1927 tango composed by Argentinian pianist Julio César Sanders and Argentinian poet César Vedani. According to Francisco Garcia Jimenez, Sanders was inspired when after a night out with a group of friends in 1927 in the Buenos Aires district of Flores, one of them said goodbye with the words « Adiós, muchachos ». This song will be covered by Berthe Sylva under the title Adieu Paris ».

Adiós, muchachos, compañeros de mi vida,
barra querida de aquellos tiempos.
Me toca a mí hoy emprender la retirada,
debo alejarme de mi buena muchachada.
Adiós, muchachos. Ya me voy y me resigno…
Contra el destino nadie la talla…
Se terminaron para mí todas las farras,
mi cuerpo enfermo no resiste más…

Acuden a mi mente recuerdos de otros tiempos,
de los bellos momentos que antaño disfruté
cerquita de mi madre, santa viejita,
y de mi noviecita que tanto idolatré…

¿Se acuerdan que era hermosa, más bella que una diosa
y que ebrio yo de amor, le di mi corazón,
mas el Señor, celoso de sus encantos,
hundiéndome en el llanto me la llevó?

Es Dios el juez supremo. No hay quien se le resista.
Ya estoy acostumbrado su ley a respetar,
pues mi vida deshizo con sus mandatos
al robarme a mi madre y a mi novia también.

Dos lágrimas sinceras derramo en mi partida
por la barra querida que nunca me olvidó
y al darles, mis amigos, mi adiós postrero,
les doy con toda mi alma mi bendición…

7 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Belle chanson de regrets, mais sur un ton quand même joyeux !

    Aimé par 1 personne

    1. ibonoco dit :

      Et une voix d’antan, une belle voix.

      Aimé par 1 personne

  2. 100% patrimoine parisien, national, international, universel !
    🙂
    Et alors quelle voix gouailleuse nous offre Berthe Sylva, et quel langage, j’adore !
    Merci
    très bonne fin d’après-midi

    Aimé par 1 personne

    1. ibonoco dit :

      Merci Louise,
      « Gouailleuse », c’est tout à fait cela : une voix d’un autre temps, une voix où les films étaient encore en noir et blanc… et où l’on répliquait « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »
      Excellent journée Louise
      John

      Aimé par 1 personne

      1. 🙂 On entend encore cet

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      2. Zut le message est parti trop vite… Désolée… donc je disais oui, on entend encore parfois cet accent dans les rues parisiennes des faubourgs, c’est plaisant de constater que les façons de parler ne se sont pas uniformisées, pas tout à fait, :-), très bonne journée

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        1. ibonoco dit :

          En effet Louise, il nous reste encore quelques petits repère et c’est plutôt bien dans un monde qui va de plus en plus vite. .
          Excellente journée.
          John

          Aimé par 1 personne

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