So cold the night

LA NUIT EST SI FROIDE

The Communards – So Cold The Night

Accompagne-moi aujourd’hui jusqu’à mon dernier murmure
mon dernier sourire, mon dernier rêve, mon dernier souffle.
Serre-moi encore contre toi, juste un instant,
juste une toute petite seconde…
que je ressente une dernière fois, une toute dernière fois
le parfum sucré de ta peau, la douce chaleur de ta vie,
sur mon corps flétri, ridé, décrépi, desséché
par l’aridité d’un – très – long chemin de solitude
que l’amitié, la joie et les rires ont depuis longtemps déserté.

Accompagne-moi maintenant vers cette nuit sans étoiles et froide
Accompagne-moi s’il te plaît ! J’ai peur !

Et dire que j’me foutais de tout : de toi, de moi, de la peur elle-même,
de la maladie, de la mort, des vieux, de la vieillesse…
Et dire que je ne vous voyais pas, vous mes amis d’un jour ou d’une vie,
ma famille, et vous tous mes frères, sœurs, enfants, et toi ma compagne…
Et dire que… Et dire que… Et dire que…
Tant de regrets pour un seul homme !
Tant d’amertume pour un vieil égoïste !

Ce soir, alors qu’un dernier soleil se couche sur mes yeux,
je vous cherche, vous appelle, vous implore, vous supplie, en vain.
Mais il est déjà trop tard, bien trop tard !
Ils s’en sont tous allés sur les chemins de l’oubli
te laissant seul avec toi-même, tes souvenirs et ta sécheresse,
te laissant seul faute d’avoir su aimer et être aimé.

John Ibonoco

SO COLD THE NIGHT

The Communards – So Cold The Night

Accompany me today until my last whisper
my last smile, my last dream, my last breath.
Hold me again, just for a moment,
just for a tiny second…
that I may feel one last time, one last time
the sweet smell of your skin, the soft warmth of your life,
on my withered, wrinkled, decrepit, parched body
by the aridity of a – very – long path of solitude
that friendship, joy and laughter have long since deserted
.

Accompany me now towards this starless and cold night
Accompany me please! I’m scared!

And to think I didn’t care about anything: about you, about me, about fear itself,
of illness, of death, of old people, of old age…
And to think that I didn’t see you, my friends of a day or of a lifetime
my family, and all of you my brothers, sisters, children, and you my companion…
And to think that… And to think that… And to think that…
So many regrets for one man!
So much bitterness for an old egotist!

Tonight, as a last sun sets on my eyes,
I seek you, call you, implore you, beg you, in vain.
But it is already too late, much too late!
They all went away on the paths of oblivion
leaving you alone with yourself, your memories and your dryness,
leaving you alone for not having known how to love and be loved.

John Ibonoco

10 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Latmospherique dit :

    C’est triste mais tellement bien écrit, décrit, cette solitude de la fin. Et cet égoïsme d’avant. Ou cette impression peut-être d’être invincible et de ne pas avoir besoin des gens
    Belle soirée John

    Aimé par 1 personne

    1. ibonoco dit :

      Bonsoir Marie,
      Tu as très bien perçu mes propres impressions, et observations de personnes que j’imagine ou connais.
      Merci Marie.
      Amitiés et belle soirée
      John

      Aimé par 1 personne

    1. ibonoco dit :

      Merci Josette 😃.
      Belle soirée
      John

      Aimé par 1 personne

        1. ibonoco dit :

          Merci Josette.
          A toi aussi. ☀️

          Aimé par 1 personne

  2. Beau texte, plein d’émotions, bonne soirée.

    Aimé par 1 personne

    1. ibonoco dit :

      Merci Marie-Christine.
      Très bonne soirée également

      J’aime

  3. colettedc dit :

    Quel magnifique texte, John,
    triste, mais si beau tout à la fois.
    Bon week-end,
    Amitiés 😘

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