« Un être qui s’habitue à tout, voilà, je pense, la meilleure définition qu’on puisse donner de l’homme »
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, Фёдор Михайлович Достоевский (1821 – 1881), écrivain russe, déporté dans un bagne de Sibérie pendant quatre ans.
Est-ce une bonne chose ? C’est une question que je ne cesse de me poser.
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S’habituer à tout et même au pire ? Aux situations insoutenables ? En termes de survie, oui mais au sein d’un monde dit développé, je n’en suis pas certain. Pour autant, serait-il possible de faire autrement ?
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Moi non plus, je n’en suis pas certaine. Car cela suppose une remise en question de la nature humaine, ou des actions humaines. C’est l’homme dans sa masse qui s’habitue à tout, non pas l’individu, et cela contribue à mon sens au fait qu’on ne puisse faire autrement.
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Oui, certainement que l’homme intégré dans dans un groupe peut arriver à s’habituer à tout. Pour autant, je suis certain que lorsque l’homme lutte pour sa survie, par exemple dans un camp de concentration, il n’a pas d’autre choix que de s’habituer à son environnement et je ne suis pas certain que la masse compte beaucoup dans ce cas. Arrivé à ce niveau d’emprisonnement, de servitude, l’homme devient un loup pour l’homme. Il ne reste plus grand-chose de la solidarité.
Enfin, il y a certainement plusieurs approches pour éclairer cette question de façon pertinente.
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L’ adaptation comme une habitude?
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Oui, en quelque sorte. La clé de l’adaptation de l’homme à son environnement, au monde dans lequel il vit…, serait sous-tendue par sa capacité à s’habituer à tout
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Paradoxe qui slave des tsars au savon de révolution et se sèche avec un torchon dictateur…
J’avoue que cette pensée me semble plus digne de faire un home que de caractériser un homme…
N-L
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Ce sont de beaux jeux de mots qui me montrent bien que je m’habituent à beaucoup de choses et dans ce cas avec plaisir et sourire.
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Qui sommes-nous, si nous nous habituons à rien ? si nous nous efforçons de tout refaire, de réinventer la roue sans savoir que faire de notre destin ? Il paraît qu’on ne s’habitue pas à la douleur, qu’on ne s’habitue pas au malheur, qu’on cherche et court après le bonheur d’un renouveau, d’un je-ne-sais-quoi qui ressemble à hier, qui ressemblera à demain. Qui sera même peut-être comme aujourd’hui ? Qui sait ? peut-être bien. C’est devenu une habitude, en vain. L’homme devient bien ce qu’il est, par la force des choses, c’est certain.
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Nous sommes des êtres doués de raison et l’habitude est une routine que l’homme porte en lui depuis longtemps. Et je peux te dire que malheureusement, on s’habitue à la douleur au quotidien. Elle te rend la vis impossible, elle nuit à tes relations sociales jusqu’au jour où elle devient vraiment insupportable. Et là, tu y mets un terme en choisissant de mettre un terme à ta propre vie. Et on s’habitue même à cette option.
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😦
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Peut-être faut-il comprendre que l’homme s’adapte à toute situation, sans quoi il risquerait de mourir très vite. Quant à s’habituer à tout, j’espère qu’il ne s’habitue pas à l’inacceptable.
Pour ta présentation de Féodor Mikhaïlovitch écrivain russe, déporté dans un bagne de Sibérie pendant quatre ans, il a relaté son expérience du bagne dans ses Souvenirs de la maison des morts (non seulement il était au bagne, mais en plus il était condamné à mort. Et il a vécu…
Janacek a tiré un opéra de ce livre.
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Oui, il ne faudrait pas s’habituer à tout et surtout à l’inacceptable, à condition d’en avoir la possibilité
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l’habitude ne doit pas devenir un réflexe
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Je pense qu’une fois que l’habitude est là, on ne s’en rend même plus compte. On découvre un paysage magnifique, on est subjugué. Le lendemain, on ne le regarde déjà plus de la même façon.
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c’est la réflexion que je me suis faite en descendant sur Marseille hier ! Dieu sait que cette ville est belle avec ses découpes en bord de mer époustouflantes ! mais on se surprend à ne plus regarder la du tout….. ou quand on regarde c’est uniquement avec un oeil critique 😦
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Oui, c’est exactement ce que je décrivais. Et je pense que ce processus peut se repérer dans beaucoup d’actes de nos vies.
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Je dirais pas totalement mais s’habituer à ce qui est acceptable !
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Merci Colette.
Ce qui est acceptable… quand cela reste possible.
Excellent journée 🙂
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