Un enfant dans le noir

Les bambous… ou un enfant dans le noir

 

Quand je suis mort,

Je vois un grand chemin.

Sur ce chemin,

Je fais un grand voyage.

Et au cours de ce voyage,

Je vois tous les monstres.

Et quand je suis vivant,

Je vois l’amour, la vie et les bambous…

 

Texte de Minautor, 2013.

19 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Michèle dit :

    Rêver plutôt que sombrer ?

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    1. ibonoco dit :

      Ce poème est la vision d’un enfant il y a quelques années ayant traversé des moments difficiles.

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      1. Michèle dit :

        J’avais compris. Un enfant a cette faculté de s’extraire de ces moments difficiles en se rêvant dans les bras de la tendresse.

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        1. ibonoco dit :

          Merci d’avoir complété votre commentaire de façon si belle. Je le lui ferai lire.

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      2. iotop dit :

        Bon jour,
        De cet enfant devenu adulte ? … c’est vous ? (question indiscrète, je l’avoue)
        Max-Louis

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        1. ibonoco dit :

          Non, il ne l’est pas encore. Et depuis, il a pris quelques années. A l’époque, il avait juste une dizaine d’années.

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  2. Pourtant c’est l’amour, la vie et les bambous qu’on a le devoir, l’honneur et la grâce de versifier, de célébrer à l’infini… le dernier vers évoquant l’amour, la vie, les bambous s’inscrit dans une ligne fuyante, accentuée par sa couleur transparente, presqu’invisible ce qui met en relief la fragilité de l’amour, la fragilité de la vie, la fragilité des bambous, malgré leur force, leur résistance, leur résilience. Détruire est très facile, c’est construire qui est plus long, plus ardu, les écueils à éviter et les problèmes à surmonter étant nombreux.
    Merci Ibonoco de nous dire très subtilement combien l’amour, la vie, les bambous sont précieux et requièrent une attention de tous les instants si toutefois notre but est de ne pas les perdre.

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    1. ibonoco dit :

      Merci à vous d’avoir aussi si subtilement su analyser et décrire selon votre émotion et sensibilité ces « petits vers » qui m’ont il y a quelques années bouleversé.

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      1. Il est vrai qu’ils donnent cette impression forte que la vie, l’amour et les bambous sont en péril. Merci à vous.

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        1. ibonoco dit :

          Et c’était bien le cas.

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    2. Écrirature dit :

      Tiens les belles sources encore un de mes abonnés fantômes qui a disparu au coin d’un corridor ! 🙂

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  3. noir622224124 dit :

    C’est beau Ibonoco…..j’ai compris

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  4. Pour faire suite aux magnifiques commentaires qui me précèdent, je dirai simplement que j’ai aimé ce poème, autant pour sa profondeur que sa tendresse …Une touchante résilience…
    Bon weekend …
    À bientôt
    Manouchka

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    1. ibonoco dit :

      Merci Manoucka,
      J’apprécie votre intervention qui me touche beaucoup. Les enfants portent en eux une pure
      poésie qui parfois arrive à s »exprimer par les mots.
      Bon weekend aussi
      A bientôt
      Ibonoco

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  5. Tout à fait…
    Ce sont des diamants d’inspiration…!

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  6. lanlanhue dit :

    des mots simples qui touchent et qui sont souvent les plus difficiles à dire ou à écrire… j’aime tant les bambous aussi !

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    1. ibonoco dit :

      Merci beaucoup de ces mots… Ils me touchent également beaucoup. Ils font partie d’une époque où l’auteur de ces vers avait beaucoup moins de vocabulaire qu’aujourd’hui. Il a mis toute sa sensibilité et son émotion en quelques lignes.

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