LA LETTRE
Donne moi un ticket pour un avion,
Je n’ai pas le temps de prendre un train rapide
Les jours solitaires son partis, je rentre à la maison
Parce-que ma chérie vient juste de m’écrire une lettre
Je n’ai pas peur de dépenser de l’argent
Je dois retourner auprès de mon bébé
Les jours solitaires son partis, je rentre à la maison
Mon bébé, elle vient de m’écrire une lettre
Eh bien, elle m’a écrit une lettre
Elle a dit qu’elle ne pouvait plus vivre sans moi
Écoutez monsieur, ne pouvez-vous pas voir que je dois retourner
Auprès de mon bébé une fois de plus
De toute façon, ouais
Donne moi un ticket pour un avion,
Je n’ai pas le temps de prendre un train rapide
Les jours solitaires son partis, je rentre à la maison
Parce-que ma chérie vient juste de m’écrire une lettre
Eh bien, elle m’a écrit une lettre
Elle a dit qu’elle ne pouvait plus vivre sans moi
Écoutez monsieur, ne pouvez-vous pas voir que je dois retourner
Auprès de mon bébé une fois de plus
De toute façon, ouais
Donne moi un ticket pour un avion,
Je n’ai pas le temps de prendre un train rapide
Les jours solitaires son partis, je rentre à la maison
Parce-que ma chérie vient juste de m’écrire une lettre
THE TOP BOX – 1967
Dans les replis vibrants de la scène musicale des années 60, époque charnière à maints égards, un groupe a su se distinguer par son son unique et ses paroles profondément ancrées dans les enjeux sociopolitiques du temps. The Box Tops, une formation venue de Memphis, Tennessee, a sculpté une identité musicale qui a transcendé les limites du genre tout en s’engageant avec audace dans les questions brûlantes de leur époque.
Fondé en 1967 par le bassiste Bill Cunningham, le claviste John Evans, le guitariste Garey Talley, le batteur Danny Smythe et le chanteur Alex Chilton , The Box Tops porte en lui une fusion novatrice de soul, de rock et de pop. Le son distinctif de cette formation était le fruit d’une synergie entre la voix saisissante de leur chanteur Alex Chilton (âgé de 16 ans en 1967) et les arrangements musicaux soignés. Le titre qui les a catapultés sur la scène internationale, « The Letter », incarne parfaitement leur style.
Sorti en 1967, ce morceau est une explosion d’énergie captivante. Les riffs de guitare entraînants et la voix envoûtante de Chilton se fondent dans une harmonie addictive. « The Letter » est bien plus qu’un simple morceau accrocheur, c’est une tranche d’histoire musicale qui a su saisir l’essence de l’époque. À une époque où les bouleversements politiques et sociaux étaient monnaie courante, le groupe a su injecter des commentaires subtils mais puissants dans leur musique.
« The Letter », bien que sonore et entraînante en surface, transporte en réalité des nuances d’une jeunesse en quête d’identité et de compréhension dans un monde en pleine mutation. Les paroles évoquent une correspondance désespérée, une invitation à revenir chez soi, mais elles peuvent également être interprétées comme une métaphore de la recherche d’un lieu d’appartenance dans une période de tumulte. Ce double sens résonne avec l’expérience de la jeunesse de l’époque, déracinée par les secousses culturelles et politiques.
Pour saisir toute la portée de l’impact de The Box Tops, il est essentiel de comprendre le contexte historique dans lequel ils ont évolué. Les années 60 étaient marquées par des mouvements de défense des droits civiques, des protestations contre la guerre du Vietnam et une remise en question des valeurs traditionnelles. Dans ce paysage mouvant, « The Letter » a cristallisé l’angoisse et l’espoir d’une génération. Le titre a conquis le sommet des classements en un clin d’œil, confirmant la capacité du groupe à capturer l’esprit du temps. Classé numéro un de tous les charts aux Etats-Unis, ce titre a également été classé numéro un des meilleures ventes de disques de l’époque avec 5 millions de disques vendus.
Dissout en 1970, The Top Box se reformera en 1996 dans sa formation originelle et connaîtra un très grand succès lors de sa tournée américaine. Après le décès d’Alex Chilton en 2010, l’activité du groupe cessera.
John Ibonoco
THE LETTER
Gimme a ticket for an aeroplane
Ain’t got time to take a fast train
Lonely days are gone, I’m a-goin’ home
My baby, just-a wrote me a letter
I don’t care how much money I gotta spend
Got to get back to my baby again
Lonely days are gone, I’m a-goin’ home
My baby, just-a wrote me a letter
Well, she wrote me a letter
Said she couldn’t live without me no more
Listen mister, can’t you see I got to get back
To my baby once-a more
Anyway, yeah!
Gimme a ticket for an aeroplane
Ain’t got time to take a fast train
Lonely days are gone, I’m a-goin’ home
My baby, just-a wrote me a letter
Well, she wrote me a letter
Said she couldn’t live without me no more
Listen mister, can’t you see I got to get back
To my baby once-a more?
Anyway, yeah!
Gimme a ticket for an aeroplane
Ain’t got time to take a fast train
Lonely days are gone, I’m a-goin’ home
My baby, just-a wrote me a letter
Because, my baby just-a wrote me a letter
THE TOP BOX – 1967
In the vibrant folds of the 1960s music scene, a pivotal era in many regards, a group managed to stand out with its unique sound and lyrics deeply rooted in the sociopolitical issues of the time. The Box Tops, a formation hailing from Memphis, Tennessee, sculpted a musical identity that transcended genre boundaries while boldly engaging with the burning questions of their era.
Founded in 1967 by bassist Bill Cunningham, keyboardist John Evans, guitarist Garey Talley, drummer Danny Smythe, and singer Alex Chilton, The Box Tops embodied an innovative fusion of soul, rock, and pop. The distinctive sound of this lineup was the result of a synergy between the striking vocals of their singer Alex Chilton (who was just 16 years old in 1967) and meticulously crafted musical arrangements.« The Letter » is much more than a mere catchy tune; it’s a slice of musical history that managed to capture the essence of the era.
However, the true strength of The Box Tops lies in the depth of their lyrics. In a time when political and social upheavals were commonplace, the group adeptly injected subtle yet powerful commentary into their music. « The Letter, » though sonorous and catchy on the surface, actually carries nuances of a youth in search of identity and understanding in a rapidly changing world. The lyrics evoke a sense of desperate correspondence, an invitation to return home, but can also be interpreted as a metaphor for the search for a sense of belonging in a tumultuous period. This dual meaning resonates with the experience of the youth of the time, uprooted by cultural and political tremors.
To fully grasp the extent of The Box Tops’ impact, it’s essential to understand the historical context in which they evolved. The 1960s were marked by civil rights movements, protests against the Vietnam War, and a reexamination of traditional values. In this ever-shifting landscape, « The Letter » crystallized the anxiety and hope of a generation. The track swiftly ascended the charts, confirming the group’s ability to capture the zeitgeist. Ranked number one on all the charts in the United States, this track also claimed the top spot in record sales of the era with 5 million copies sold.
Disbanded in 1970, The Box Tops would reunite in 1996 with their original lineup and experience tremendous success during their American tour. After the passing of Alex Chilton in 2010, the group’s activity came to a halt.
John Ibonoco
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John, I appreciate your thoughts. They ring true about an often overlooked musical group from the late 60s. This classic song by The Box Tops has always been a favorite.
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I see we like the same music 😉
Thank you for your words. Have a nice Sunday
John
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1967 ! oh la la ! bizarre comme le cerveau enregistre à 17 ans, cette chanson je la connais encore par cœur, on l’entendait tant sur les ondes ! merci et bon dimanche
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Hello Hélène,
Je pensais que tu avais juste 17 ans 😉.
Bises et bon dimanche également
John
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😀
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Souvenir vibrant
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Merci Michel. Passe un bon dimanche
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Je ne connaissais pas, mais j’aime beaucoup. Merci pour la découverte. 🙂
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Merci à toi d’apprécier 🙂🙂
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