« La fin des années 70 annoncent une nouvelle ère musicale en Angleterre qui bientôt déferlera sur l’Europe et la France. Après le mouvement punk et son slogan No Future ! une nouvelle vague est prête à envahir les bacs chez les disquaires et faire le bonheur des adolescents et autres amoureux de la musique. Le groupe anglais The Cure deviendra l’un des représentants emblématiques de cette époque où musique et liberté flirteront ensemble et s’endormiront paisiblement au petit matin après une folle nuit d’ivresse et d’amour dans le lit d’une jeunesse rêvant enfin à son futur. «
John Ibonoco
Incendie au Caire
Lentement le bleu s’estompe
Les creux de l’Est captent
Le soleil mourant
La nuit lui succède
Silencieuse et noire
Le miroir d’une flaque reflète
L’endroit solitaire
Où je te rencontre
Je vois ta tête
Dans la lumière déclinante
Et à travers l’obscurité
Tes yeux brillent
Et brûlent comme le feu
Brûle comme un incendie au Caire
Brûle comme le feu
Brûle comme un incendie au Caire
Un voile pourpre flottant
Et tes hanches douces comme de la soie glissent
Sous ma main
Tes lèvres gonflées murmurent mon nom
Et je me languis
Tu me prends dans tes bras
Et tu commences à brûler
F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O
Puis la chaleur disparaît
Et le mirage
S’efface…
F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O
Brûle comme le feu
Brûle comme un incendie au Caire
Flamboie comme un incendie au Caire
Brûle comme un incendie au Caire
Brûle d’une merveilleuse lumière
Comme un incendie au Caire
Brûle comme le feu
The Cure, in Fire ine Cairo (Three Imaginary Boy), titre sorti en single sur le label Fiction Records le 8 mai 1979, est un groupe de rock anglais formé en 1978 par Robert Smith (chant, guitare, claviers, basse, paroles et composition), Michael Dempsey (basse), Lol Tolhurst (batterie). Robert Smith – seul membre présent depuis son origine – est la figure emblématique du groupe. Il en est le parolier et le principal compositeur. En décembre 1978, The Cure sortira son premier 45 tours Killing an Arab, chanson qui trouve son inspiration dans le roman L’Étranger d’Albert Camus. Ce titre annoncera pour le groupe le début d’une belle aventure musicale qui s’inscrira dans le temps jusqu’à aujourd’hui perpétuant ainsi l’histoire du rock anglais
Les paroles de la chanson reflètent le penchant établi du groupe pour le romantisme tragique, mais Robert Smith emploie ici une comparaison qui fait référence à une tragédie historique importante : l’incendie du Caire de 1952 .
« Fire in Cairo » est une chanson du groupe britannique The Cure, tirée de leur tout premier album, Three Imaginary Boys, sorti en 1979. Elle est l’une des premières compositions du groupe, écrite à une époque où Robert Smith, le leader et compositeur principal, explorait encore les contours de ce qui allait devenir le son caractéristique de The Cure. Ce titre se distingue par une atmosphère à la fois hypnotique et envoûtante, un mélange de mélodie accrocheuse et de paroles cryptiques qui posent les bases du style sombre et introspectif que le groupe développera au fil des années.
Le titre, « Fire in Cairo, » est un jeu de mots astucieux de Robert Smith, qui associe la sonorité du refrain (« F-I-R-E-I-N-C-A-I-R-O ») à un rythme incantatoire qui s’enracine facilement dans la mémoire des auditeurs. Les paroles évoquent une certaine sensualité et une atmosphère brûlante, qui pourraient renvoyer au mystère et à l’exotisme symboliques de l’Égypte. Bien que Robert Smith n’ait jamais confirmé une signification unique, les thèmes du désir et de la perte sont récurrents, marquant ainsi la volonté du groupe de mêler des sujets émotionnels à des images poétiques et mystérieuses.
Musicalement, « Fire in Cairo » possède une ligne de guitare répétitive et une basse hypnotique, typiques de l’époque post-punk, qui contrastent avec l’approche plus sombre que The Cure adoptera par la suite. Ce morceau est plus lumineux et rythmé que leurs futures compositions gothiques, mais on y retrouve déjà des éléments qui deviendront leur marque de fabrique, notamment cette ambiance ambiguë et mélancolique. Le style épuré et minimaliste de la production reflète également le jeune âge du groupe à l’époque et l’influence du punk rock.
Bien que « Fire in Cairo » ne soit pas devenu l’un des titres les plus emblématiques de The Cure, il a gardé une place spéciale dans le cœur des fans, particulièrement pour ceux qui suivent le groupe depuis ses débuts. Cette chanson est un témoin de l’évolution du groupe, qui est passé d’un son post-punk énergique à des compositions plus complexes et sombres. En somme, « Fire in Cairo » reste une curiosité dans la discographie de The Cure, un aperçu de leurs origines et une indication des directions que prendrait leur musique par la suite.
John Ibonoco
« The end of the 1970s heralded a new musical era in England that would soon sweep across Europe and France. After the punk movement and its slogan No Future! a new wave is ready to invade the bins in record stores and delight teenagers and other music lovers. The English band The Cure will become one of the emblematic representatives of this era where music and freedom will flirt together and fall asleep peacefully in the early morning after a crazy night of drunkenness and love in the bed of a youth finally dreaming of its future. »
John Ibonoco
Fire In Cairo
slowly fading blue
the eastern hollows catch
the dying sun
night time follows
silent and black
mirror pool mirrors
the lonely place
where i meet you
see your head
in the fading light
and through the dark
your eyes shine bright
and burn like fire
burn like fire in Cairo
burn like fire
burn like fire in Cairo
shifting crimson veil
silken hips slide
under my hand
swollen lips whisper my name
and i yearn
you take me in your arms
and start to burn
f.i.r.e.i.n.c.a.i.r.o
then the heat disappears
and the mirage
fades away…
f.i.r.e.i.n.c.a.i.r.o
burn like a fire in Cairo
burn like a fire
blaze like a fire in Cairo
blaze like a fire
flare with a wonderful light
like a fire in Cairo
burn like fire
burn like
fire in Cairo
The Cure, in Fire ine Cairo (Three Imaginary Boy), track released as a single on the label Fiction Records on May 8, 1979, is an English rock band formed in 1978 by Robert Smith (vocals, guitar, keyboards, bass, lyrics and composition), Michael Dempsey (bass), Lol Tolhurst (drums). Robert Smith – only member present since its origin – is the emblematic figure of the group. He is the lyricist and the main composer. In December 1978, The Cure released its first single, Killing an Arab, a song inspired by Albert Camus’ novel L’Étranger. This title will announce for the group the beginning of a beautiful musical adventure which will be inscribed in time until today perpetuating the history of English rock.
The song’s lyrics reflect the band’s established penchant for tragic romance, but here Robert Smith employs a simile that refers to a significant historical tragedy: the 1952 Cairo fire.
« Fire in Cairo » is a song by the British band The Cure, from their very first album, Three Imaginary Boys, released in 1979. It’s one of the band’s earliest compositions, written at a time when Robert Smith, the lead singer and primary songwriter, was still exploring the elements that would eventually define The Cure’s distinctive sound. This track stands out for its hypnotic and captivating atmosphere, blending a catchy melody with cryptic lyrics, laying the groundwork for the dark and introspective style that the band would develop over the years.
The title, « Fire in Cairo, » is a clever wordplay by Robert Smith, using the sound of the refrain (« F-I-R-E-I-N-C-A-I-R-O ») as a rhythmic incantation that easily sticks in listeners’ minds. The lyrics evoke a sense of sensuality and a burning atmosphere, which might reference the symbolic mystery and exoticism of Egypt. While Robert Smith has never confirmed a specific meaning, themes of desire and loss are recurrent, showing the band’s early penchant for blending emotional subjects with poetic and mysterious imagery.
Musically, « Fire in Cairo » has a repetitive guitar line and a hypnotic bass, typical of the post-punk era, which contrasts with the darker approach The Cure would adopt later. The track is more upbeat and rhythmic than their future gothic compositions, but it already contains elements that would become their hallmark, especially in the ambiguous and melancholic atmosphere. The stripped-down, minimalist production also reflects the band’s youthful energy at the time and the influence of punk rock.
Though « Fire in Cairo » didn’t become one of The Cure’s most iconic songs, it holds a special place for fans, particularly those who have followed the band since the beginning. This song serves as a snapshot of the band’s evolution, moving from an energetic post-punk sound to more complex and darker compositions. All in all, « Fire in Cairo » remains a hidden gem in The Cure’s discography, offering a glimpse into their origins and hinting at the musical directions they would explore in the years to come.
John Ibonoco
Le son inimitable de The Cure, les gentils corbeaux romantiques sombres ! Robert Smith a 63 ans aujourd’hui, sa voix n’a pas changé (ou presque) et ils tiennent toujours plus de deux heures en scène. Tu l’auras compris, je suis fan 🙂 Merci pour cet article, bonne soirée John.
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The Cure tourne toujours. Il y a quelques années, ils avaient joué à Lyon et étaient restés sur scène plus de deux heures – comme tu le soulignes.
Quel son ! Quel voix ! Je les réécoute régulièrement en vinyle. C’est un plaisir de sortir un disque de sa pochette, de le nettoyer un peu, de le poser sur la platine, et de déposer doucement le diamant sur le premier sillon. Après quelques petits craquement, Robert Smith apparaît et la magie opère : on est hors du temps, le temps de quelques morceaux. 😉
Belle journée Martine
Amitiés
John
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Il faut toujours rêver à demain, and wait, wait for something to happen… 😉
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Rêvons alors et demain nous apparaitra comme un jour porteur de belles choses
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J’ai beaucoup aimé cette époque The cure 😉 de bons souvenirs merci!
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Me too 😉😀
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A reblogué ceci sur Ramrock's Blog.
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Merci mon ami
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Merci Colette,
Passe une belle semaine
Amitiés
John
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The Cure ! J’adore !
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Quel son ! et quelle voix. Je garde de très bons souvenirs de cette époque du début des 80’s
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Oui ! Et Depeche Mode, Talk Talk aussi… L’époque des « Boum » pour moi 🙂 Inoubliable !
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Je les écoute toujours… en vinyle. Avec une belle platine et ça repart. 😀
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Alors moi j’ai conservé tous mes vinyles d’ado mais ne possède plus de platine. Je m’en suis débarrassée lors d’un déménagement. J’hésite souvent à en racheter une. Un jour peut-être… Le son n’est vraiment pas le même !
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Rachètes-en une, une de bonne qualité. Le son est excellent au contraire. Il te faut aussi un bon diamant (la cellule, le saphir comme l’on disait).
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Oui, je me suis mal exprimée, c’est évident que le son est carrément meilleur. Le pire c’est que nous étions super équipé niveau platine et au fil des déménagements… nous nous sommes séparés de beaucoup de meubles, objets, etc. Mais tu as raison, il faut que je mette ça sur ma liste « cadeaux » 🙂
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