(Réédition)
S’il n’y avait que cela… cette page du quotidien à écrire, jour après jour, mécaniquement, empiriquement, gaiement, tristement, discrètement, parfois bêtement, sans raison aucune ou avec acharnement, avec un but à atteindre ou une simple envie de se saborder parce que l’on peine à avancer comme un train TGV sur des rails qui ne mènent nulle part…
S’il n’y avait que cela… ces pages jaunies par un temps – parfois pluvieux, d’autres fois heureux – qui s’empilent les unes sur les autres, toutes les vingt-quatre heures, au rythme du tic-tac régulier de l’horloge d’un coeur las, pour narrer en chantant le conte des mille et une vie qui en réalité n’en feront qu’une passant comme une étoile filante dans le ciel d’une journée se couchant à tout jamais sur une nuit où seule l’obscurité domine.
Mais tout a changé… insensiblement, méticuleusement, insidieusement, par petites touches, puis de plus en rapidement faisant voler en éclats repères, certitudes, espérances, croyances, consciences et même la raison ou la connaissance de l’histoire d’un Monde qui se meurt agonisant de n’avoir pu lutter contre une médiocrité ambiante préférant l’attrait de l’individualisme à l’universalisme et ses Lumières.
John Ibonoco
If there was only this… this page of daily life to be written, day after day, mechanically, empirically, happily, sadly, discreetly, sometimes stupidly, without any reason or with determination, with a goal to reach or a simple desire to scuttle because one struggles to move forward like a TGV train on rails that lead nowhere…
If that was all there was… these pages yellowed by a weather – sometimes rainy, other times happy – which pile up one on top of the other, every twenty-four hours, to the rhythm of the regular ticking of the clock of a weary heart, to narrate in song the tale of a thousand and one lives which in reality will only be one, passing like a shooting star in the sky of a day setting forever on a night where only darkness dominates.
But everything has changed… insensitively, meticulously, insidiously, by small touches and then more and more rapidly, shattering reference points, certainties, hopes, beliefs, consciences and even reason or knowledge of the history of a World that is dying agonizing from not having been able to fight against an ambient mediocrity that prefers the attraction of individualism to universalism and its Enlightenment.
John Ibonoco
Bien dit, John. Merci. 😥
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Merci Jane 😀.
Belle soirée
John
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C’est tristement juste John!
Je me raccroche à la musique, aux jolis mots et à tous ces êtres qui portent en eux encore un peu d’espérance.
Belle journée!
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Malheureusement Marie. Malheureusement… Mais il nous fait continuer d’espérer, d’oeuvre au quotidien à notre niveau en essayant de répandre autour de nous un peu de lumière, d’humanisme.
Belle journée Marie
John
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Bise John poète 🙂
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Gracias Juliette 😀😉.
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Un texte bi tourné mais une réflexion un peu triste !
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Un réflexion un peu triste il est vrai, un constat surtout. Un constat qui peut varier plus oui moins tout de même
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bien !
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Just give us enough rope mon ami.
Joli texte, un brin désenchanté, mais lebtitre entre illico sur ma Playlist. 🎸
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Un titre qui ne se démode pas, qui sent bon toute une époque, Londres, le punk, la jeunesse en révolte…
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Et le Combat Rock 😉
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