(Réédition… )
LES JOURS HEUREUX
Il est des petites chansons comme ça, l’air de rien, un brin légères et tranquilles – toutes tranquilles – qui soufflent délicatement leurs mots et mélodie du haut d’une colline, un soir de brume vers cette jeunesse qui a fait vœu de liberté, d’aventures, de paix et d’amour… On est en 1970.
Il est des petites chansons comme ça – bien des années après les hippies et leurs cheveux longs – que l’on fredonne encore parce qu’un soir, à la lueur d’un feu de camp d’une colonie de vacances, gamins, on a chanté en coeur le refrain des jours heureux, ceux de l’enfance puis de l’adolescence, ceux que Phil jouait à la Kéna sous la voûte étoilée et Maxime à la guitare.
Il est des petites chansons comme ça qui restent accrochées à ma mémoire, bien à l’abri à l’intérieur de cette maison bleue où il fait bon vivre, loin du bruit, de l’urgence du quotidien, de la communication en temps réel, et il suffit alors de simplement fermer les yeux un instant pour croire que l’on sera heureux pour toujours… On est en 2020.
John Ibonoco
SAN FRANCISCO
C’est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l’on vient s’asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
Quand San Francisco s’embrume
Quand San Francisco s’allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kéna, jusqu’à la nuit noire
Un autre arrivera pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux, on s’endormira
Quand San Francisco se lève
Quand San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
C’est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s’effondre
Si San Francisco s’effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Bruno Le Forestier dit Maxime Le Forestier, né en 1949 à Paris, est un auteur, compositeur et interprète français. En 1972, ses chansons telles que Mon Frère, San Francisco ou encore Parachutiste deviennent l’hymne de toute une jeunesse. Après avoir côtoyé pendant quelques semaines une communauté hippies en 1971 à San Francisco, il leur enverra une chanson : San Francisco.
THE HAPPY DAYS
There are little songs like this, very quietly, a bit light and quiet – all quiet – that delicately blow their words and melody from the top of a hill, on a foggy evening towards this youth that has taken a vow of freedom, adventure, peace and love… We are in 1970.
There are little songs like that – many years after the hippies and their long hair – that we still hum because one night, by the light of a campfire at a summer camp, when we were kids, we sang along the refrain of happy days, those of childhood and then adolescence, those that Phil played on Kéna under the starry vault and Maxime on the guitar.
There are little songs like that that remain stuck in my memory, well sheltered inside this blue house where it’s good to live, far from the noise, the urgency of everyday life, real-time communication, and then you just have to close your eyes for a moment to believe that you’ll be happy forever… It’s 2020)
John Ibonoco
SAN FRANCISCO
It’s a blue house
Leaning against the hill
We come there on foot, we don’t knock.
Those who live there have thrown away the key.
Let’s get together
After years on the road
And one comes to sit down around the meal
Everybody is there at five o’clock in the evening.
When San Francisco fogs up
When San Francisco lights up
San Francisco, where are you
Liza and Luc, Sylvia, wait for me
Swimming in the fog
Embraced, rolling in the grass
We’ll listen to Tom on the guitar
Phil on the kéna, until the dark night
Another one will arrive to tell us some news
One who will return in a year or two
Since he’s happy, we’ll fall asleep.
When San Francisco rises
When San Francisco rises
San Francisco! where are you
Liza and Luc, Sylvia, wait for me
It’s a blue house
Clinging to my memory
We come there on foot, we don’t knock.
Those who live there have thrown away the key.
Populated with long hair
Big beds and music
Populated with light, and populated with fools
She’ll be the last one standing
If San Francisco collapses
If San Francisco collapses
San Francisco! Where are you
Liza and Luc, Sylvia, wait for me
Bruno Le Forestier dit Maxime Le Forestier, born in 1949 in Paris, is a French author, composer and performer. In 1972, his songs such as Mon Frère, San Francisco or Parachutiste became the anthem of an entire youth. After spending a few weeks with a hippie community in 1971 in San Francisco, he sent them a song: San Francisco.
Bonjour John quelle belle époque, cette maison bleue on en rêve encore aujourd’hui, tout était plus facile , mais est-ce une illusion? il me semble que la vie me semblait légère , adolescente, les premières amours (qu’on oublie pas) où sont-ils maintenant ces tendres amis? peut-être déjà partis vers d’autres lieux et parfois je me fredonne « un jour tu verras on se retrouvera (au lieu de se rencontrera), guidé par le hasard… Bisous bon après-midi MTH
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Bonjour Marie,
En effet, quelle belle époque. J’étais petit et j’en garde des images, des couleurs, des senteurs, et il faut bien le dire une certaine nostalgie.
Bisous Marie
Amitiés.
John
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Jolie chanson, le sonir d’une époque qui semblait plus tranquille.
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Oh que oui, j’ai aimé cette période même si j’étais alors très jeune
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je voulais dire, le souvenir !
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Le sonir, ça m’allait très bien aussi.
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❤
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Merci André
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A reblogué ceci sur Ramrock's Blog.
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Gracias amigo
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Bonjour John,
Qu’il tait bon, le temps de ce temps !!!
Bon jeudi,
Amitiés 😘
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… était … bien entendu …
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Bonjour Colette,
Il faisait bon. L’époque n’était pour autant pas si facile mais il me semble qu’elle permettait de rêver plus.
Amitiés
John
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La maison bleue existe toujours, mais San Francisco a bien changé. Quelques vieux hippies résistent, loin du centre-ville…Nostalgie quand tu nous tiens…Bonne journée John 🙂
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Bonjour Martine, il y a juste une petite pancarte sur cette maison à présent.
Il y a encore des vieux hippies : c’est une belle chose. Beaucoup ont ensuite renoncé et eu une vie comme tout le monde. Peut-etre n’était-ce qu’une étape, une période de leur vie ? Mais quelle période !!!
Bonne journée Martine
John
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Thank you
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