Fragments 1
Adios ayer – Jose Padilla
Ton absence est un poison qui se répand sur mes nuits longues et interminables, interminables d’ennui, de fatigues, de souvenirs de plages de sable, de soirs d’été, de Tequilas frappées, et d’images aux couleurs délavées… Des couples se promènent pieds nus, en bord de mer, le soleil dans le dos réchauffant leurs épaules ; le flux et le reflux des vaguelettes viennent caresser de leur écume la tranquillité des cœurs épris. Tes doux cheveux ondulés dansent l’amour avec la brise tiède du début de soirée.
J’entends le bruit des verres qui s’entrechoquent alors que l’on tire des santés. Les rires fusent de tous côtés. Les musiques électro des pubs et des bars se mélangent en un son qui dit non au repos, qui dit oui à l’envie et aux désirs. Les lumières multicolores des enseignes balisent notre nuit du chemin de la fête, de l’insouciance, d’un bonheur éphémère aux senteurs de liberté totale et de sexe, de jeunesse qui ne sait pas encore qu’elle ne pourra vivre qu’une seule fois chaque instant… Et demain, tout recommencera ; encore et encore : la plage, l’amour, l’alcool, la fête, l’insouciance…
Ce soir, comme bien des soirs, je ne puis fermer les yeux de peur de ne point pouvoir te rejoindre en rêve, de me glisser dans le lit de ton esprit et d’entendre battre ton cœur. Mais à chaque fois pourtant, je te rejoins. Je ferme les yeux, mes mains parcourent la courbe de tes seins qui dressent leur timidité avec fierté. Mes nuits d’insomniaques sont longues et interminables tandis que le sommeil me nargue pendant que je tente de rester encore et toujours avec toi …
John Ibonoco
Fragments 1
Adios ayer – Jose Padilla
Your absence is a poison that spreads over my long, interminable nights, interminable with boredom, fatigue, memories of sandy beaches, summer evenings, minted Tequilas and faded images… Couples stroll barefoot along the seashore, the sun on their backs warming their shoulders; the ebb and flow of the waves caress the tranquility of hearts in love. Your soft, wavy hair dances with love in the warm early evening breeze.
I can hear the sound of glasses clinking as sips are poured. Laughter erupts on all sides. Electro music from pubs and bars blends into a sound that says no to rest, yes to craving and desire. The multicolored lights of the signs mark out our night on the road to partying, to carefree, ephemeral happiness with the scent of total freedom and sex, of youth that doesn’t yet know it can only live each moment once… And tomorrow, it’s all going to start all over again: the beach, love, alcohol, partying, carefree fun…
Tonight, like so many nights, I can’t close my eyes for fear of not being able to join you in your dreams, to slip into the bed of your mind and hear your heart beating. But every time, I join you. I close my eyes, my hands roving over the curve of your proud, shy breasts. My sleepless nights are long and interminable as sleep taunts me while I try to stay with you again and again…
John Ibonoco