A Quentin et Pauline
Avoir un bon copain – Henri Garat – 1930
On a tué Patoche ! On a tué mon Patoche, on l’a assassiné, déchiré, broyé puis lâchement abandonné sur la terrasse de sa maison, les os de la tête en compote et la patte arrière ne tenant plus que par un fil de chair ; pas une goutte de sang, rien !
Non, il n’est pas mort en cherchant à rentrer chez lui pour voir ses maîtres une dernière fois ; il n’aurait pu se traîner ou ramper ainsi dans son état. La scène de crime est ailleurs, en un endroit certainement bien connu de Patoche lors de ses virées nocturnes, un lieu situé non loin de chez lui… chez « quelqu’un ».
Chez quelqu’un… une personne, sans doute prise de remords, un être dit humain – qui le connaissait très bien – et qui l’a tout simplement déposé sur sa terrasse sans même laisser un mot, juste un p’tit mot d’explication pour sa famille.
Il avait treize ans, un senior toujours félin et agile, la gentillesse incarnée, de l’intelligence plein les yeux. Que voulez-vous, il portait en lui cette envie irrépressible des fauves, celle qui le poussait à sortir la nuit comme le jour, à sortir et vivre sa vie de chat, de félins, de tigre du jardin, redoutable tueur de mulots et autres souris pour mieux revenir ensuite donner tout son amour à ses humains en leur faisant de gros ronrons réconfortants…
A peine trois mois après le départ de Titi, on a lâchement tué mon Patoche, mon meilleur ami ! le patriarche de la maison, ce fauve majestueux, ce bienheureux prenant l’ombre sous son palmier, le gardien de la maison et surtout le meilleur ami, compagnon des enfants.
Cette nuit du 16 au 17 août 2023 aura été terrible et fatale pour mon petit Patoche.
Alors aujourd’hui, mon Patoche, je te remercie pour tout ce que tu as fait pour ta famille d’humains : tous ces bons moments, ta gentillesse, ta douceur, ton intelligence et même pour ton côté goinfre, cambrioleur qui ouvrait les placards pour éventrer tes sacs de croquettes ou les sachets de pâtés. Même tes petits méfaits vont me manquer. Alors repose en paix près de ta maman, à l’ombre de ton palmier.
Patoche (10 mai 2010 – nuit du 16 au 17 août 2023)
John Ibonoco
To Quentin and Pauline
Avoir un bon copain – Henri Garat – 1930
We killed Patoche! They’ve killed my Patoche, murdered him, torn him apart, crushed him, then cowardly left him on the terrace of his house, the bones in his head shattered and his hind leg hanging on by a thread of flesh; not a drop of blood, nothing!
No, he didn’t die trying to get home to see his masters one last time; he couldn’t have dragged or crawled like that in his condition. The scene of the crime is elsewhere, in a place certainly well known to Patoche on his nocturnal jaunts, a place not far from his home… « someone’s » home.
Someone’s… someone, no doubt overcome with remorse, a so-called human being – who knew him very well – and who simply dropped him off on his terrace without even leaving a word, just a little note of explanation for his family.
He was thirteen years old, still a feline and agile senior citizen, kindness incarnate, intelligence in his eyes. He had this irrepressible urge for wild animals that drove him to go out at night as well as during the day, to live his life as a cat, a feline, a garden tiger, a fearsome killer of field mice and other mice, only to come back and give all his love to his humans with big, comforting purrs…
Barely three months after Titi’s departure, they cowardly killed my Patoche, my best friend! the patriarch of the house, this majestic beast, this blessed man taking shade under his palm tree, the guardian of the house and above all the best friends and companions of the children.
The night of August 16 to 17, 2023 was a terrible and fatal one for my little Patoche.
So today, my Patoche, I’d like to thank you for everything you’ve done for your human family: all those good times, your kindness, your gentleness, your intelligence, and even for your greedy, burglar side, opening cupboards to rip open your bags of croquettes or pâtés. I’ll miss even your little misdeeds. So rest in peace next to your mom, in the shade of your palm tree.
Patoche (May 10, 2010 – night of August 16-17, 2023)
John Ibonoco
Bonjour John, que c’est triste, j’ai la gorge serrée en te lisant , les larmes aux yeux, qui a tué Patoche, le sais tu? A ta place j’aurais une envie de meurtre! je sais , Isabelle notre fille avait une petite chatte qui s’est fait écrasé un 14 Juillet, c’était l’année dernière, il y avait fête au village , et sûrement quelqu ‘un de bien « imbibé » , il y avait des traces de pneus jusque près du mur, on a supposait qu’il ou elle , l’avait poursuivi pour l’écraser, notre petite fille voulait aller sur la place faire un scandale, on lui en a empêché car si on a des doutes ce ne sont pas des preuves. Alors si tu savais comme je te comprends et pas longtemps après le départ de Titi , cela ne se dit peut-être pas pour la perte d’un animal mais je suis de tout coeur avec toi et je prends part à ta peine. Bisous MTH
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Bonsoir Marie,
Merci mille fois pour tes mots qui me touchent profondément.
J’ai peut-être une petite idée mais ce ne sont pas des preuves. Alors, on cherche des lieux où il aurait pu mourir. Ce qui est certain c’est qu’il n’a pas pu se traîner pour mourir chez moi. Il n’y avait aucune trace de sang. Il a été déposée par quelqu’un qui savait où il habitait et où il fallait le déposer.
De gros bisous Marie.
Amitiés
John
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Pensées émues pour toi John
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Merci Michel. Sincèrement
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Quelle ignominie !
Quelle tristesse.
Je n’ai pas de mots, Courage devant cette peine et cette absence due à la cruauté .
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🐱🐈💔
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Très dur en effet. Je ne trouve pas de mots pour vous consoler
bonne soirée
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Merci Gyslaine. Il n’y a pas de mots mais j’apprécie votre sincérité.
Amitiés
John
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c’est insupportable John ! que dire………. une vision d’horreur et la pensée de ce qui a pu lui passer par la tête ! nous sommes avec toi, mais les mots ne suffisent pas 😦 je n’ai pas « liké » ce n’était pas approprié). Je t’embrasse fort
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Merci Hélène,
C’est horrible pour toute la famille et pour cette petite bête qui a eu une fin terrible. Je suis très en colère pour le moment.
Bises
Amitiés
John
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Comment peut-on ?…
Tant d’inhumanité…
Je ne peux effacer ta peine mais je la partage 😢
De tout coeur avec toi et les tiens…
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Merci Francine. Il y a encore des monstres. Mais malheureusement, cela on le voit tous les jours
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Oh ! La ! La ! Quelle tristesse, hélas !!! Pauvre Patoche !!! Lui faire cela et aller le porter sur la terrasse en plus ; c’est vraiment «bas» !!!
Je compatis à ta peine, John !!!
Amitiés 😘
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Merci Colette,
Ce sont des actes perpétrés par des barbares. Merci de tes mots.
Amitiés
John
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terrible ! je n’ai pas de mots. ce sont les humains qui sont les « bêtes sauvages » pas les animaux du tout !
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Quelle tristesse, c’est horrible, je ne trouve pas les mots ….
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Malheureusement il n’y a pas de mots. J’aimerais comprendre et savoir qui a commis cet acte.
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Il n’y a pas de mots vraiment…
mais de tout coeur avec vous !
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Merci Arielle de vos mots.
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Je suis désolée m. Ibonoco. Quelle horrible fin, et quel abject humain peut faire une telle chose… j’en suis bouleversée et profondément touchée. Je passais en tout hasard comme je le fais parfois.
Je suis désolée, mes pensée pour vous, votre famille et pour ce noble animal qui ne méritait pas cela.
Xoxo
Myriam
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Bonjour Myriam,
Merci de vos mots que j’apprécie. Il semblerait qu’un chien de race America Staff (?) soit à l’origine de la fin tragique de mon chat. Apparemment, ce ne serait pas la première fois. Et le maître de ce chien a « couvert » l’attaque de son chien.
Malheureusement, il n’y a pas grand-chose à faire en termes de justice dans ce cas-là.
Amitiés
John
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Bon jour m. John
J’aime tant les chats, et je comprend tellement votre chagrin et colère aussi, sûrement. Il n’y a pas de solution en effet pour ce qui est de la justice. Les propriétaires de chien ont souvent (et je le dis ici sans généralisation, beaucoup sont de bon maîtres), le droit de faire n’importe quoi sans éduquer leur chiens.
Prenez soin de vous, et que votre samedi soit doux
Myriam
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Bonjour Myriam,
Merci de vos mots et de vos remarques si justes au sujet des propriétaires de chien.
Aujourd’hui, je suis très en colère. Mon chat n’est plus là, mon ami et membre de la famille. Il a rejoint à 3 mois d’intervalle ma Titi partie d’un lymphome.
Ma colère est grande, tout comme ma peine. Ma colère parce que le droit ne prévoit rien dans mon cas précis.
Amitiés
John
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🙏❤️
Je sais que c’est bien peu, mais je laisserai brûler une petite chandelles dans la maison des fées ce soir pour chacun d’eux. Titi et Patoche.
Je vous envoie mes pensées tendres.
Myriam
❤️
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Merci pour Titi et Patoche, c’était mes deux chouchous
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Pauvre Patoche ! Que c’est affreux, sa fin et la façon dont vous l’avez découvert… Je compatis avec votre peine et votre colère. Quel coup dur ! Sachez que je pense à vous et votre famille. 💜💙
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Merci Marie-Luce pour vos pensées, et merci pour ma famille et mes enfants. Sincèrement.
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