« A moins de prononcer la séparation, les derniers efforts de l’humaine sagesse ne sauraient à l’heure qu’il est de combiner un plan, qui nous promette même un an de sécurité. Toute idée de réconciliation n’est plus qu’un rêve trompeur. La nature s’est retirée de cette liaison ; l’art ne peut la remplacer, car pour me servir d’une excellente remarque de Milton, jamais il ne peut se former de raccommodements véritables, où la haine a fait de si profondes blessures. »
Thomas Paine (1737 – 1809) in Le sens commun, Philadelphie, 1776, pp. 32, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire britannique, américain et français. Engagé pendant la révolution américaine en faveur de l’indépendance, il exposera ses positions – dans un langage simple accessible au plus grand nombre – ses positions dans son célèbre pamphlet Le sens commun. Ses écrits – et notamment Rights of man (1791) ont également influencé la Révolution française. En 1792, il sera élu député à l’assemblée nationale. Robespierre le fera emprisonner en décembre 1793. A la demande de Thomas Jefferson, il retournera vivre aux aux États-Unis jusqu’en 1809, date de sa mort.
« The utmost stretch of human wisdom cannot, at this time, compass a plan, short of separation, which can promise the continent even a year’s security. Reconciliation is now a fallacious dream. Nature hath deserted the connection, and Art cannot supply her place. For, as Milton wisely expresses, “never can true reconcilement grow where wounds of deadly hate have pierced so deep.”
Thomas Paine (1737 – 1809) in Common Sense, Philadelphia, 1776, is an intellectual, pamphleteer, British, American and French revolutionary. Engaged during the American revolution in favor of independence, he will expose his positions – in a simple language accessible to the greatest number – his positions in his famous pamphlet Common Sense. His writings – and notably Rights of man (1791) – also influenced the French Revolution. In 1792, he was elected deputy to the National Assembly. Robespierre had him imprisoned in December 1793. At the request of Thomas Jefferson, he returned to live in the United States until 1809, when he died.
A qui le dit-il !
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Aux Anglais au début de la guerre d’indépendance en 1776
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C’est d’actualité…
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Oui. Et à chaque fois que je relis ce te ouvrage, j’y retrouve toujours quelque chose de nouvea
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Oui. Et à chaque fois que je relis ce te ouvrage, j’y retrouve toujours quelque chose de nouveau
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C’est surprenant, mais aux États-Unis, bien que on apprenne du Sens commun dans les cours d’histoire, on ne le lit jamais à l’école.
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C’est fort dommage parce que c’est un écrit très bien construit, un réel ouvrage de philosophie politique
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Being American, I am indebted to the fortitude of Paine’s writings. He helped to fan the flames of independence.
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As a Frenchman, I am also indebted to Paine, Washington and Montesquieu for showing the way to independence and democracy.
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