ELLE EST MORTE...
A cette source elle a bu.
Elle est morte — et la source n’a pas tari.
A ce miel elle a gouté.
Elle est morte — et le miel est resté aussi doux.
Sur ce rosier elle s’est penchée.
Elle est morte — et le rosier fleurit toujours.
Mais mon cœur, elle l’avait pris entre ses mains.
Elle est morte — et mon cœur repose dans sa tombe.
Auteur Anonyme in GHAZELS, Poèmes persans, Editions Paris, Brossard, 1925, traduit du persan par Marguerite Ferté. On appelle également Le ghazel ou Ghazal la forme poétique arabe qui connut son apogée aux XIIIe-XIVe siècles dans la poésie persane avec Sa’adi et Hâfiz. On la retrouvera aussi en Perse, en Inde et en Asie centrale., Ghazal pouvant se traduire par « parole amoureuse ».
SHE DIED…
At this source she drank.
She died – and the spring has not dried up.
She tasted this honey.
She died – and the honey remained just as sweet.
She leaned over this rose bush.
She died – and The rosebush still blooms.
But my heart, she had taken it in her hands.
She died – and my heart lies in her grave.
Anonymous Author in GHAZELS, Persian Poems, Editions Paris, Brossard, 1925, translated from Persian into French by Marguerite Ferté. Ghazel or Ghazal is also called the Arabic poetic form which reached its peak in the 13th-14th centuries in Persian poetry with Sa’adi and Hâfiz. It is also found in Persia, India and Central Asia, where Ghazal can be translated as « love speech ».
News from Ibonoco 
C’est tristement joli…
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Et c’est bien dit Dominique.
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écrit avec le cœur. Dommage que la traduction ne reflète pas vraiment le rythme original en langue Persane ce texte mériterait d’être entendu en version originale….. mais c’est un vrai cri d’amour. Merci John
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Bonjour Hélène,
Et je t’entends Hélène, je t’entends. 😀
L’amour peut nous pousser à nous exprimer au-delà même de notre propre conscience.
Amitiés
John
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Bonjour John, c’est très beau mais aussi très triste, mais elle n’est pas vraiment morte puisque son coeur repose entre les mains de quelqu’un qui l’aime bisous et bon après-midi MTH
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C’est bien dit Marie : « elle n’est pas vraiment morte… » Tant que l’on se rappelle de l’autre, que l’on fait vivre son souvenir, la mort n’est pas encore totale ni même synonyme de l’oubli.
Bisous Marie.
John
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Beau poème, triste!
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Un peu, un peu et beaucoup d’amour
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Merci John, et bonne journée.
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Merci Jean-Louis,
Bon après-midi
John
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Ce poème m’a rappelé mes manques, si souvent là depuis bientôt 4 ans, depuis que Lola mon âme-soeur est partie pour un monde sans douleur… Merci.
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Merci de tes mots et d’avoir évoqué Lola ton âme-soeur.
Belle soirée
John
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merveilleux et tragique amour !!!
il finit toujours mal …
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Les histoires d’amour finissent mal… en général chantait les Rita Mitsouko
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oui , je m’en souviens bien , la leur a mal fini aussi …
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Le pauvre Fred Chichin (j’ai peut-être mal orthographié le nom). Le cancer l’aura tué.
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C’est beau et émouvant tout à la fois
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Bonsoir Gyslaine,
De l’émotion peut naître une grande beauté, de la douleur aussi. C’est le cas lorsque une belle plume arrive à bien orchestrer le tout.
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Tout à fait d’accord 🙂
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Triste, mais si BEAU tout à la fois !
Bon jeudi John,
Amitiés 😘
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Bonjour Colette,
C’est vrai que ce texte est magnifique. Et ce vers final avec le coeur ! Superbe !.
Beau jeudi. .
Amitiés
John
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Si beau..
Merci John 🙏🏻💔
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De la pure poésie 😉
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