le premier garçon qui m’a embrassée
a pesé fort sur mes épaules
comme sur le guidon du vélo
qu’il a chevauché
j’avais cinq ans
il portait l’odeur de la
famine sur ses lèvres
elle lui venait de son père
qui dévorait sa mère à 4 h du matin
il a été le premier garçon
à m’apprendre que mon corps était
au service de ceux qui voulaient
que je me sente n’importe comment
sauf entière
et mon dieu
je me suis sentie aussi vide
que da mère à 4 h 25 du matin
Rupi Kaur est éne en 1992 in Lait et miel, 2014, est une poétesse, écrivaine et féministe canadienne d’origine indienne.
the first boy who kissed me
weighed heavily on my shoulders
as on the handlebars of the bike
that he rode
I was five years old
he carried the smell of
famine on his lips
it came to him from his father
who devoured his mother at 4:00 in the morning
he was the first boy
to teach me that my body was
at the service of those who wanted
that I feel bad
except complete.
and my god
I felt so empty
that of the mother at 4:25 a.m.
Rupi Kaur, born in 1992 in Milk and Honey, 2014, is a Canadian poet, writer and feminist of Indian origin.
News from Ibonoco 
Un poème qui raconte une histoire triste!
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Malheureusement…
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C’est le poème très fort de quelqu’un devenu très fort.
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En effet, le recueil d’où est extrait ce texte le montre bien.
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Merci et bonne soirée
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Triste réalité !
Bonne soirée, John.
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En effet Jean-Louis.
Bonne année mon ami.
John
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Elle trouve les mots justes pour parler des choses délicates!
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En effet, un style direct, des mots simples, et immédiatement, tout est. compris : la situation, et son ressenti.
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Une bien triste histoire, hélas !
Bonne journée,
Amitiés 😘
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