« Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou. »
Albert Camus (1913 – 1960) in Oeuvres complètes, 2006, est un célèbre écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, journaliste, essayiste et nouvelliste français. Il a été journaliste militant engagé dans la résistance et après la guerre en écrivant des articles pour le journal Combat. Prix Nobel de littérature en 1957. Michel Gallimard et Albert Camus meurent tragiquement le 4 janvier 1960 dans un accident de voiture…
« He who despairs of events is a coward, but he who hopes in the human condition is a fool. »
Albert Camus (1913 – 1960) in Oeuvres complètes, 2006, is a famous French writer, philosopher, novelist, playwright, journalist, essayist and short story writer. He was a militant journalist involved in the resistance and after the war by writing articles for the newspaper Combat. Nobel Prize for Literature in 1957. Michel Gallimard and Albert Camus died tragically on January 4, 1960 in a car accident…
Triste mais vrai!
J’aimeAimé par 1 personne
C’est une pensée lucide de Camus.
J’aimeAimé par 2 personnes
Et Prévert lui répond que le désespoir est assis sur un banc.
Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costumes gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l’écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyais pas
Comme si on ne l’entendais pas
Il faut passer presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l’écoutez
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d’aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l’homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s’envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.
J’aimeAimé par 2 personnes
Bonsoir Anfré,
Un dialogue entre Camus et Prévert, un dialogue d’anthologie, merci pour ce partage. Prévert est un autre grand que j’affectionne particulièrement.
J’aimeAimé par 1 personne
Pensée lucide en effet…
J’aimeAimé par 1 personne
C’était plutôt l’époque qui était sympa et je ne le savais même pas.
J’aimeJ’aime
tellement d’actualité !
J’aimeJ’aime
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
J’aimeAimé par 1 personne
Eh bien ! Je me situe entre les deux !
Bonne journée John,
Amitiés♥
J’aimeJ’aime