SI

Pink Floyd – If 

Si j’étais un cygne, je serais parti
Si j’étais un train, je serais en retard
Et si j’étais quelqu’un de bien, je te parlerais plus souvent que je ne le fais
Si j’étais endormi, je pourrais rêver
Si j’avais peur, je pourrais me cacher

Si je deviens fou, s’il te plaît, ne mets pas tes fils dans mon cerveau
Si j’étais la lune, je serais cool
Si j’étais une règle, je me plierais
Si j’étais un homme bon, je comprendrais les distances entre amis
Si j’étais seul, je pleurerais
Et si j’étais avec toi, je serais à la maison et au sec
Si je devenais fou, me laisserais-tu encore participer au jeu ?

Si j’étais un cygne, je partirais
Si j’étais un train, je serais encore en retard
Si j’étais un homme bon, je te parlerais plus souvent que je ne le fais

Pink Floyd, groupe emblématique du rock progressif, a marqué l’histoire de la musique avec ses compositions audacieuses et son approche expérimentale. Formé à Londres en 1965, le groupe, d’abord mené par Syd Barrett, a ensuite vu David Gilmour, Roger Waters, Richard Wright et Nick Mason consolider son style inimitable, alliant rock psychédélique, progressif et une profondeur conceptuelle inédite.

Sorti en 1970, Atom Heart Mother est un album charnière pour Pink Floyd, où l’orchestre symphonique se mêle aux influences psychédéliques. La pièce maîtresse éponyme, d’une durée de 23 minutes, est une véritable odyssée sonore, alternant entre envolées orchestrales et ambiances planantes. Cependant, c’est If, un morceau intimiste signé Roger Waters, qui révèle le versant le plus introspectif du groupe. Ballade dépouillée, portée par une guitare acoustique délicate et des paroles mélancoliques, If explore les thèmes de l’aliénation et de l’introspection, préfigurant les préoccupations existentielles qui deviendront centrales dans les œuvres futures du groupe.

John Ibonoco

IF

Pink Floyd – If 

If I were a swan, I’d be gone
If I were a train, I’d be late
And if I were a good man, I’d talk with you more often than I do
If I were asleep, I could dream
If I were afraid, I could hide

If I go insane, please don’t put your wires in my brain
If I were the moon, I’d be cool
If I were a rule, I would bend
If I were a good man, I’d understand the spaces between friends
If I were alone, I would cry
And if I were with you, I’d be home and dry
If I go insane, will you still let me join in with the game?

If I were a swan, I’d be gone
If I were a train, I’d be late again
If I were a good man, I’d talk with you more often than I do

Pink Floyd, the legendary progressive rock band, left an indelible mark on music history with their bold compositions and experimental approach. Formed in London in 1965, the band initially led by Syd Barrett, later found its core sound with David Gilmour, Roger Waters, Richard Wright, and Nick Mason, blending psychedelic rock, progressive elements, and unparalleled conceptual depth.

Released in 1970, Atom Heart Mother marked a turning point for Pink Floyd, where symphonic orchestration merged with psychedelic influences. The 23-minute title track is a sonic odyssey, alternating between orchestral swells and atmospheric passages. Yet, it’s If, an intimate piece penned by Roger Waters, that reveals the band’s more introspective side. A stripped-down ballad carried by delicate acoustic guitar and melancholic lyrics, If explores themes of alienation and self-reflection, foreshadowing the existential concerns that would become central in the band’s later works

John Ibonoco