LES GRANDS-MERES
Les grands-mères traînant leur charrette
me font penser aux fourmis portant leurs miettes.
Elles sont courbées mais courageuses
et marchent d’un petit pas pressé.
Elles n’ont pas l’air heureux
car les jeunes sont oublieux.
Et oui grands-mères !
vous avez été jeunes et belles
mais les années vous ont marquées,
de belles rides ornent vos joues
et vous parent comme des bijoux.
Où sont les années lointaines
où vous étiez les souveraines ?
Aujourd’hui lasses et fatiguées
vous avez peine à avancer…
Les jeunes sont là pour vous aider,
ils ont bien de la chance
de vous avoir à leurs côtés
car vous êtes le miroir du temps passé.
A ma grand-mère
Jacquitch (80’s)
GRANDMOTHERS
Grandmothers dragging their carts
remind me of the ants carrying their crumbs.
They are curved but brave
and walk with a little hurried step.
They don’t look happy.
because young people are forgetful.
And yes, grandmothers!
you were young and beautiful
but the years have left their mark on you,
beautiful wrinkles adorn your cheeks
and dress you up like jewels.
Where are the distant years
where you were the rulers?
Now tired and tired
you can hardly move forward….
The young people are there to help you,
they’re very lucky.
to have you at their side
because you are the mirror of the past.
To my grandmother
Jacquitch (80’s)
Joli hmage aux grands-mères, un peu dépassé, maintenant, elles font semblant d’être toujours jeunes !
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Exact Marie, et ici, c’est parce que c’est une grand-mère qui a écrit ce texte.
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Merci
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Bonjour John,
Merci de nous partager ce très bel hommage à cette grand-mère et, que l’on peut appliquer à toutes les autres aussi.
Bon mercredi tout entier,
Amitiés 😘
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Bonjour Colette,
Merci de tes mots. C’est une mère aujourd’hui grand-mère qui parle de sa mère à l’époque devenue grand-mère.
Bon mercredi à toi
Amitiés
John
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Bonjour John quel joli hommage aux grands-mères, j’en suis une bien sûr je ne traîne pas de charrette, par contre mon dos se courbe, je marche moins vite, et je pense très souvent à ma bonne grand-mère maternelle qui me gardait pendant la guerre, c’est toujours avec émotion que je parle d’elle , en ce moment délicat où mon mari est à l’hÔpital, je suis contente e pouvoir m’appuyer sur mes filles et ma petite fille parisienne, mes 3 autres petits enfants pas sur place téléphone à leur papy et à leur mamy. Je suis bien entourée et j’apprécie. Ce que j’apprécie moins c’est de sentir que je deviens moins autonome, pas grave, c’est pour tout le monde pareil, on vieillit ou on meurt plus jeune, alors je garde mes douleurs et je préfère vivre encore, il y a encore de si belles chose de par le monde. Bisous MTH
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