« Le suicide, c’est l’ultime expression de la liberté. De savoir que l’on peut choisir la mort, ça aide à vivre. »
Guy Bedos (1934 – 2020) est un célèbre humoriste, acteur et scénariste français. Au début des années 50, il choisit d’étudier le théâtre. Il croisera sur sa route le poète Jacques Prévert qui l’incitera à écrire des sketches. En 1965, il débutera sa carrière au music-hall avec la chanteuse Barbara. Dans les années 70, il jouera dans les films d’Yves Robert : Un éléphant ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977).
« Suicide is the ultimate expression of freedom. To know that you can choose death, it helps you live. »
Guy Bedos (1934 – 2020) is a famous French humorist, actor and screenwriter. In the early 50s, he chose to study theater. He will cross on his way the poet Jacques Prévert who will encourage him to write sketches. In 1965, he began his career in the music hall with the singer Barbara. In the 70s, he played in the films of Yves Robert: Un éléphant ça trompe énormément (1976) and Nous irons tous au paradis (1977).
Hélas ! le suicide est pourtant la manifestation d’un échec, le rejet d’une vie entière. Je ne pense pas que le suicide est le signe d’une liberté, mais plutôt d’une détresse.
J’aimeAimé par 2 personnes
Une détresse certainement, une liberté dans le sens où l’on choisit sa propre sortie, pourquoi pas ?
J’aimeJ’aime
Je ne pense pas vraiment que ce soit une liberté. La mort a tous les visages. En vérité, nous croyons choisir, mais c’est une illusion. De fait, la dette karmique est bien trop lourde. A éviter. Merci pour ta réponse.
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour Béatrice,
Il y a certainement des personnes qui n’ont plus la possibilité de raisonner de façon objective tellement elles sont prises par le poids de leur propre situation difficile. Elles le fuient en rentrant dans la mort.
Et elles renaîtront bien des fois avant de quitter le samsara.
Bonne journée Béatrice
Amitiés
John
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour John,
C’est bien plus complexe que cela et pour connaître quelqu’un qui a vu deux de ses proches se donner violemment la mort, sa mère et son frère à quelques années de distance, je peux t’assurer que les répercussions sont grandes. La vie est un don précieux. Je n’entrerai pas dans les détails. Quant à « mourir d’Amour », je sais qu’il faut un courage, une force hors pair pour ne pas mourir d’Amour…
Bonne journées à toi.
Mes amitiés.
Béatrice
J’aimeAimé par 1 personne
Bonsoir Béatrice,
Je connais un peu le sujet également et je te rejoins. Je ne fais pas l’apologie du suicide et me garderai bien de juger les personnes qui passent à l’acte.
Je pensais plus particulièrement aux personne souffrant de maladies incurables.
Amitiés
John
J’aimeAimé par 1 personne
Le suicide a été le choix de la jeune professeure de lettres persécutée, Gabrielle Russier, et il lui a permis d’échapper à un procureur inhumain. Nous connaissons son histoire d’amour, l’intolérance des uns, et son courage à elle. Amicalement
J’aimeAimé par 1 personne
C’est un choix que G. Russier a fait en son temps. Elle aurait peut-être refait le même aujourd’hui. Le suicide peut être vu comme l’envie d’en terminer avec une situation : peut-être peut-on y trouver un peu d’espoir même si cet acte est sans retour.
Amitiés
John
J’aimeJ’aime
It’s really the coward’s way out.
J’aimeAimé par 2 personnes
Certainly in times of combat.
J’aimeAimé par 1 personne
IMO, if the person hasn’t lost all reasoning ability – it’s anytime.
J’aimeJ’aime
Thank you
J’aimeJ’aime
Un malade incurable, qui souffre, dont la mort est l’unique et inéluctable perspective, et qui choisit de hâter cet ultime dernier instant : C’est une liberté ! L’expression du libre choix de cesser de souffrir. Le refus conscient de ne pas être le jouet impuissant de lois humaine inhumaine (vécu dans mon entourage).
Bon, j’admets que ce n’est pas très gai comme sujet, mais je te souhaite néanmoins de joyeuses Fêtes de Pâques 🐣
Biz et amitié, cher John !
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour Dom,
Tes propos rejoignent les avancées juridiques en la matière : je pense au suicide assisté en Suisse et en France à la possibilité de refuser ce que l’on appelle à présent l’obstination déraisonnable. Des propositions de loi permettant aux « patients soufrant de maladie incurables » de mettre fin à leur vie ont déjà été déposées sur le bureau de l’Assemblée mais sans succès. je pense notamment à celle de Jean-Louis Touraine. Il reste encore du chemin à parcourir dans ce sens.
Amitiés et bises
John
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. C’est un sujet complexe, qui touche des sensibilités et des croyances très différentes d’un individu à l’autre.
Cela dit, je crois fermement qu’il faut écouter la voix, si ténue soit-elle, des personnes qui veulent juste « mourir dans la dignité ».
Bref, le sujet est loin d’être clos.
Prends soin de toi, John, et à bientôt !
Dom Zéa
J’aimeAimé par 1 personne
Parfois c’est la seule porte de sortie d’un malaise, mal-être.
Et parfois oui c’est une liberté, celle de faire ses choix quant à la fin de sa vie. Quand je vois des personnes en soins intensifs, en soins palliatifs qui n’en peuvent plus de souffrir, et qui n’attendent plus que de s’échapper de la vie devenue atrocité.
Très très beau et bon weekend John!
J’aimeJ’aime
Terriblement cynique, et pourtant, si vrai. La vie peut être belle certes, mais à la fin, quand elle n’est plus que souffrance, pourquoi ne pas s’en libérer, après tout, l’être n’a pas choisi de naître… à méditer au coin du feu :).
J’aimeAimé par 1 personne
Bonsoir Sabrina,
Mourir dans la dignité. En voilà un vrai chantier à ouvrir. Heureusement, des parlementaires se saisissent de cette question régulièrement.
Belle soirée au coin du feu.
Amitiés
John
J’aimeJ’aime