General culture: an endangered species?

« Ce qui permet de prendre de la distance par rapport à soi-même, à ses sentiments partisans, à l’immédiateté, ce qui rend possible de prendre du recul, c’est la culture générale. Et celle-ci fait cruellement défaut à la population des cadres. »

François Dupuy, né en 1947, in Lost in management, tome 2 : La faillite de la pensée managériale, Editions du Seuil, 2015, est un sociologue français ayant travaillé sous la direction de Michel Crozier au sein du Centre de sociologie des organisations (fondé par Crozier). Il est notamment l’auteur d’ouvrages sur la bureaucratie, le changement et le management dans les entreprises et les institutions.

« What makes it possible to distance oneself from oneself, from one’s partisan feelings, from immediacy, what makes it possible to take a step back, is general culture. And this is cruelly lacking in the executive population. « 

François Dupuy, born in 1947, in Lost in management, volume 2: La faillite de la pensée managériale, Editions du Seuil, 2015, is a French sociologist who worked under Michel Crozier at the Centre de sociologie des organisations (founded by Crozier). He is notably the author of works on bureaucracy, change and management in companies and institutions.

10 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Hélas, c’était déjà la cas il y a quarante ans !
    Bonne journée, John.

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    1. ibonoco dit :

      Bonsoir Jean-Louis,
      Comme quoi, on n’arrête pas le progrès… dans le mauvais sens. 😉. Mais c’est tellement vrai.
      Bonne soirée
      John

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  2. C’est vrai, même si c’est sans doute tabou d’en parler !

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    1. ibonoco dit :

      Tabou, peut-être, mais cela pose la question des écoles préparatoires aux grandes écoles, du bachotage…, où l’on absorbe de la culture sans vraiment en retenir quelque chose une fois l’échéance du concours passé ou l’obtention du poste.

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  3. je ne pense pas que ça soit un défaut, plutôt un choix tactique : il est difficile de se soucier de ce qu’on ignore : ergo, ignorer le monde et l’autre facilite les « décisions » managériales, prises à l’aune d’indicateurs circonstanciés qui valident d’avance les dits choix… le savoir et le doute sont des trucs à mal dormir 😦

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    1. ibonoco dit :

      J’aime beaucoup ta conclusion… et ton développement aussi. Ca m’a fait sourire. Ah ! La tyrannie des indicateurs de performance, l’efficience, la montée en compétence, et tous ces termes qui sont finalement lénitifs le soir quand on y pense avant de se coucher.

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  4. gerardleplessis dit :

    Bonjour Jean-Louis
    Le recul est important car l’arbre cache souvent une forêt ….
    Gérard

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    1. ibonoco dit :

      Je ne pourrais dire mieux Gérard. Savoir prendre de la hauteur, de la distance est important.

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  5. C’est bien dit!
    Se questionner, apprendre à se questionner et questionner le monde, c’est aussi courir le risque de se/le remettre en question.
    Peut-être bien que l’éducation n’y tient pas!

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    1. ibonoco dit :

      Se questionner, être réflexif devrait être un travail pour qui cherche à s’améliorer et ce faisant comprendre mieux le monde, et pacifier sa relation à l’autre.

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