(Réédition)

CHANSON DES PRISONS
Quand la foule aujourd’hui muette,
Comme l’Océan grondera,
Qu’à mourir elle sera prête,
La Commune se lèvera.
Nous reviendrons foule sans nombre,
Nous viendrons par tous les chemins,
Spectres vengeurs sortant de l’ombre,
Nous viendrons nous serrant les mains.
La mort portera la bannière ;
Le drapeau noir crêpe de sang ;
Et pourpre fleurira la terre,
Libre sous le ciel flamboyant.
Louise Michel (1830-1905), in Chanson des prisons, mai 1871, institutrice, participa à la Commune de Paris, fut déportée en 1873 au bagne en Nouvelle-Calédonie, amnistiée en 1880. Jusqu’à sa mort, elle poursuivra ses activités de militante anarchiste ainsi que sa carrière d’écrivain.

JAILS SONG
When the crowd today is silent,
As the Ocean will roar,
That she’ll be ready to die,
The Commune will rise.
We will return crowded without number,
We will come by all the ways,
Avenging ghosts coming out of the shadows,
We’ll come and shake hands.
Death will bear the banner;
The black flag is a blood crepe;
And the earth will blossom in purple,
Free under the blazing sky.
Louise Michel (1830-1905), in lo May 1871, teacher, participated in the Paris Commune, was deported in 1873 to prison in New Caledonia, amnestied in 1880. Until her death, she continued her activities as an anarchist activist and her career as a writer
Une autre femme, un peu plus tard, complètement oubliée, Martha Desrumaux.
Extrait de wikipédia :
« Martha Desrumaux naît le 18 octobre 1897 à Comines dans le Nord de la France3. Elle est le sixième des sept enfants d’une famille pauvre : son père Florimond Desrumaux, est un employé du gaz qui a été licencié pour insolence, sa mère a une jambe amputée3. À 9 ans, elle perd son père, pompier volontaire écrasé lors d’une intervention par la charrette qui transporte la pompe à eau4. Elle est aussitôt placée comme « bonne à tout faire » dans une famille bourgeoise dans la banlieue sud de Lille. Elle s’enfuit très vite et devient ouvrière du textile de l’usine Cousin de Comines où elle travaille le lin5. Consciente des conditions de travail difficiles auxquelles elle est confrontée, Martha Desrumaux adhère à la CGT à 13 ans6.
À l’âge de 15 ans, elle adhère aux Jeunesses socialistes, sensible aux discours de Jean Jaurès dont elle entend des témoignages autour d’elle. Pendant la Première Guerre mondiale, les civils et les usines sont évacués vers les zones éloignées du front. Elle part pour Lyon et trouve un emploi aux usines textiles Hassebroucq. En 1917, elle prend la direction des grévistes pour obtenir le retrait d’une caution logement dans les contrats de travail, qui empiète sur le salaire des ouvrières. C’est une première victoire pour la jeune syndicaliste, qui prend pleinement conscience du rôle du collectif dans le règlement des conflits.
liens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Martha_Desrumaux
https://www.franceculture.fr/oeuvre/martha-desrumaux-une-femme-du-nord-ouvriere-syndicaliste-deportee-feministe
Bonne journée maître John ! 😉
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Effectivement, je ne la connaissais pas. Un sacré parcours également ; il y a pas mal de personnes oubliées qu’il nous faudrait sortir de l’oubli.
Bonne journée Karouge 😊
John
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci
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Sifflera bien mieux le merle moqueur…
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…Quand nous en serons au temps des cerises
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Quelle femme !!!
Bon vendredi John,
Amitiés 😘
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Merci Colette,
Bon vendredi également.
Prends soin de toi
Amitiés
John
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Merci
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