(Réédition)
Track : Stéphan Eicher – Two people are in a romm
AME SOEUR
Si tu poses doucement, tout doucement ta petite main sur la mienne avec une infinie tendresse,
Si tu effleures ma colère – comme ma joie – du bout de tes lèvres et du fond de ton être,
Si tu cherches dans la profondeur de mon regard les battements de ton cœur,
Alors dans le fond de mon âme tu élèveras un amour sans faille au nom d’une innocence retrouvée et d’une volupté partagée.
Si tu me susurres à l’oreille des mots doux tuant maux, peurs et rancœurs,
Si tu danses pieds nus sur les flammes rougeoyantes de ta vie,
Si tu aimes sans chagrin sans refrain sans regret sans attache et en absolue liberté,
Alors dans le fond de ton âme tu m’y découvriras t’attendant depuis une éternité, t’espérant depuis des siècles, te désirant depuis toujours.
Si tu regardes bien plus loin que la tristesse de tous ces petits matins gris sans vie sans chaleur ni saveur,
Si je regarde bien au-delà de la tristesse de tous ces jours volés, de tous ces instants à tout jamais perdus, de tous ces cheveux gris,
Si d’un revers de la main nous balayons ensemble les débris d’un passé à tout jamais révolu,
Alors dans le fond de notre âme tu bâtiras un empire, un royaume, notre maison sur un sol fertile.
Si enfin tu rêves d’une nuit de paix, d’une journée de rêve et d’un soir de printemps,
Si dans la chambre des secrets nous nous endormons l’un contre l’autre, respirant le parfum d’un instant hors du temps,
Si l’un près de l’autre, d’un pas léger, nous nous promenons l’hiver comme l’été sur la grève de la vie,
Alors dans le fond de ton âme tu y trouveras toujours la mienne, ton âme sœur.
John Ibonoco
Track : Stéphan Eicher – Two people are in a romm
SOUL MATE
If you put your little hand softly, very softly on mine with infinite tenderness,
If you touch my anger – like my joy – with the tip of your lips and from the depths of your being,
If you look deep into my eyes for the beating of your heart,
Then in the depths of my soul you will raise up a love without fault in the name of a found innocence and a shared voluptuousness.
If you whisper in my ear sweet words killing aches, fears and resentments,
If you dance barefoot on the glowing flames of your life,
If you love without sorrow without chorus without regret without attachment and in absolute freedom,
Then in the depths of your soul you will discover me there waiting for you for an eternity, hoping for centuries, wishing for you forever.
If you look much further than the sadness of all those grey mornings without life, without warmth or flavor,
If I look beyond the sadness of all those stolen days, all those moments forever lost, all those grey hair,
If with a wave of our hands we sweep away together the debris of a past that is gone forever,
Then in the depths of our souls you will build an empire, a kingdom, our house on fertile soil.
If you finally dream of a night of peace, a day of dreams and a spring evening,
If in the Chamber of Secrets we fall asleep against each other, breathing in the perfume of a timeless moment,
If we walk close to each other, with a light step, we walk in winter and summer on the life strike,
Then in the depths of your soul you will always find mine, your soul mate.
John Ibonoco
News from Ibonoco 
This is just beautiful, deeply moving. Deeply profound. Thankyou for sharing. Peace and love from australia.
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Thank you very much, Gary. Your words mean a lot to me and I’m glad you like my writing. Best regards from Lyon, France John
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Un peu de gaieté pour raviver le cœur de tes propos, pour dé-alimenter ta nostalgie et ta peine tenace, dont en tant que lecteurs nous ignorons la profondeur, serait bienvenue. Mais je ne suis que de passage virtuel dans ta réalité . Ainsi sont nos vies.
Amitiés
AK
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J’ai souvent un fond de nostalgie persistant mais j’essaie au quotidien de trouver également de la gaîté. Ce n’est pas toujours évident mais ça fonctionne malgré tout.
Je te remercie de tes passages virtuels que j’apprécie toujours. Il me faudrait peut-être dix vies pour enfin savoir me satisfaire de ce que j’ai.
Amitiés
John
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John ! Ce texte magnifique, je l’avais déjà reblogué sur mon blog (ce que je fais pratiquement jamais) tellement je l’avais trouvé beau. Tu l’avais publié sous le titre « Une âme peut en cacher une autre ».
Je l’ai même imprimé et le relis de temps en temps. Realy ! Ce texte me touche. Voilà.
Je t’embrasse ! A bientôt !
Amitié.
Dom
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Merci Dom,
Je m’en souviens bien. J’aime à republier certains textes. Cela me permet de les relire et de voir le chemin parcouru en ce qui me concerne.
Je suis touché de ce que tu écris au sujet de ce texte. Il y a tant de choses à dire et à décrire…
Bonne soirée Dom,
Amitiés
John
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…et Stéphane Eicher ! J’adore ! 🙂
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Tu m’étonnes, un pur artiste
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🙂 oui, j’aime beaucoup cet artiste ! Au début de la pandémie, je me repassais souvent « Déjeuner en Paix ». Ça collait bien avec les évènements.
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C’est vrai qu’il en a chanté des titres. Je me rappelle bien les années 80, il était très connu en France.
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Oui, et ce n’est pas courant pour un artiste suisse 🙂
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Philippe Djian lui a écrit des.chansons. ils sont devenus de grands potes.
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C’est exact. Je suis impressionnée, je vois que tu connais bien 🙂
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Vraiment magnifique John ! Merci.
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Merci Catherine 😊
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Tout à fait super, que ce texte, John !!!
Bon week-end,
Amitiés♥
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Merci Colette, touché !
Bon week-end
Amitiés
John
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