Juste un petit souvenir
» Une banlieue de l’Est lyonnais, début du mois de juillet 81 ou 82… Les dates s’effacent avec le temps, au fil des années, tout comme certaines images délavées par le courant de la vie devenu trop rapide – mais un tube musical demeure pour toujours une fois qu’il a pénétré ton esprit et qu’il tourne en boucle comme pour mieux se faire entendre.
Et parfois, au détour d’une rue, de l’intérieur d’un véhicule en stationnement ou de la fenêtre d’un immeuble s’échappe ce son, cette mélodie qui te ramène irrémédiablement au même endroit, toujours au même endroit, avec les mêmes sensations, les poils qui se dressent sur la peau, cette impression d’être à peine ado et d’avoir toute la vie devant toi, toute la vie et rien que la vie, pour l’éternité.
…Juillet 81 ou 82, une autre époque, d’autres temps… et des vieilles bagnoles rouillées, des R5, Renault 15 ou 17 qui roulent dans les quartiers, au ralenti et en plein cagnard, toutes fenêtres ouvertes. Et toujours cette musique, cette musique entêtante, cette musique qui depuis des semaines cartonne en tête des hit-parades… Don’t you want me, baby? Don’t you want me, ohh? Don’t you want me, baby? Don’t you want me, ohh? »
John Ibonoco
NE ME DESIRES-TU PAS ?
Tu travaillais comme serveuse dans un bar à cocktail
Quand je t’ai rencontrée
Je t’ai choisie, t’ai trouvée et t’ai remise dans le droit chemin
Faisant de toi une nouvelle personne
Maintenant cinq ans plus tard tu as le monde à tes pieds
La réussite a été facile à atteindre pour toi
Mais n’oublie pas, c’est moi qui t’ai mise là où tu es maintenant
Et je peux te renvoyer d’où tu viens, aussi
Non, tu ne veux pas de moi ?
Tu sais que je ne peux pas le croire
Quand j’entends que tu ne veux pas me voir
Non, tu ne veux pas de moi ?
Tu sais que je n’y crois pas
Quand tu dis que tu n’as pas besoin de moi
Il est beaucoup trop tard pour se rendre compte
Tu penses avoir changé d’avis
Tu ferais mieux d’en changer encore où nous serons tous les deux désolés
Tu ne veux pas de moi, baby ?
Tu ne me veux pas, ohh ?
Tu ne me veux pas, bébé ?
Tu ne me veux pas, ohh ?
Je travaillais comme serveuse dans un bar à cocktail
Ça au moins c’est vrai
Mais déjà je savais que je devais trouver un endroit bien mieux
Que ce soit avec ou sans toi
Les cinq ans que l’on a passés ensemble furent de si bons moments
Je t’aime encore
Mais maintenant je pense qu’il est temps que je vive ma vie seule
J’imagine que c’est juste ce que je dois faire
Non, tu ne veux pas de moi ?
Tu sais que je ne peux pas le croire
Quand j’entends que tu ne veux pas me voir
Non, tu ne veux pas de moi ?
Tu sais que je n’y crois pas
Quand tu dis que tu n’as pas besoin de m
Il est beaucoup trop tard pour se rendre compte
Tu penses avoir changé d’avis
Tu ferais mieux d’en changer encore où nous serons tous les deux désoléss
Tu ne veux pas de moi, baby ?
Tu ne me veux pas, ohh ?
Tu ne me veux pas, bébé ?
Tu ne me veux pas, ohh…
The Human League est un groupe de la vague New Wave anglaise originaire de Sheffield en Angleterre et fondé en 1978 par Phil Oakey (le chanteur) et les claviéristes Martyn Ware et Ian Marsh. Il connaîtra un succès important dans les années 1980 avec ses tubes Don’t You Want Me (premier au Royaume-Uni et aux États-Unis en 1981/1982), (Keep Feeling) Fascination, Mirror Man, Human (premier aux États-Unis en 1986).
Just a little souvenir
« A suburb in the east of Lyon, early July ’81 or ’82… Dates fade over time, as do certain images faded with the passage of time, just like certain images washed away by the current of life which has become too fast – but a musical hit remains forever once it has penetrated your mind and it goes round and round as if to be heard better.
And sometimes, at the bend in the street, from the inside of a parked car or the window of a building, that sound, that melody escapes and brings you back to the same place, always in the same place, with the same sensations, the hairs standing up on the skin, that feeling of being barely a teenager and having your whole life ahead of you, all your life and nothing but life, for eternity.
…July 81 or 82, another time, other times… and old rusty cars, R5s, Renault 15s or 17s driving around in the neighbourhoods, in slow motion with all the windows open. And always this music, this heady music, this music that for weeks has been hitting the top of the charts… Don’t you want me, baby? Don’t you want me, ohh? Don’t you want me, baby? Don’t you want me, ohh? »
John Ibonoco
DON’T YOU WANT ME
You were workin’ as a waitress in a cocktail bar
When I met you
I picked you out, I shook you up and turned you around
Turned you into someone new
Now five years later on you’ve got the world at your feet
Success has been so easy for you
But don’t forget, it’s me who put you where you are now
And I can put you back down too
Don’t, don’t you want me?
You know I can’t believe it
When I hear that you won’t see me
Don’t, don’t you want me?
You know I don’t believe it
When you say that you don’t need me
It’s much too late to find
You think you’ve changed your mind
You’d better change it back or we will both be sorry
Don’t you want me, baby?
Don’t you want me, ohh?
Don’t you want me, baby?
Don’t you want me, ohh?
I was working as a waitress in a cocktail bar
That much is true
But even then I knew I’d find a much better place
Either with or without you
The five years we have had have been such good times
I still love you
But now I think it’s time I live my life on my own
I guess it’s just what I must do
Don’t, don’t you want me?
You know I can’t believe it
When I hear that you won’t see me
Don’t, don’t you want me?
You know I don’t believe it
When you say that you don’t need me
It’s much too late to find
When you think you’ve changed your mind
You’d better change it back or we will both be sorry
Don’t you want me, baby?
Don’t you want me, ohh?
Don’t you want me, baby?
Don’t you want me, ohh?…
The Human League is an English New Wave band from Sheffield, England, founded in 1978 by Phil Oakey (the singer) and keyboardists Martyn Ware and Ian Marsh. They were a major success in the 1980s with their hits Don’t You Want Me (first in the UK and the US in 1981/1982), (Keep Feeling) Fascination, Mirror Man, Human (first in the US in 1986).
À cette époque, j’étais rue Mercière tous les soirs ! Nous aurions pu nous croiser…
Bonne journée John !
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C’est certain. Je me trouvais souvent quai Romain Rolland dans le 5ème, en arrivant de la rue Merciere par le pont du maréchal Juin.
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Un joli souvenir!
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Un p’tit bout de souvenir 😊
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Et vlan, 40 ans dans les dents 😉
Bonne journée, John !
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Rien que ça ! J’en ai le vertige. 😊
Belle journée Jean-Louis
John
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e pericoloso sporgersi !
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Alors, il me faudra moins me pencher.
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Si tu as le vertige, oui, c’est conseillé.
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Je trouve les paroles très intéressantes et merci pour la traduction. Il y a quelque choseui au delà de la question de l’émancipation de la femme, mais qui questionne la séparation douloureuse et mal acceptée, pouvant glisser soit vers la « page tournée » soit vers le harcèlement.
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Bonsoir,
Effectivement, votre analyse est pertinente et montre également les « préoccupations » d’une époque en termes de relations humaines, sociales.
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A reblogué ceci sur Ramrock's Blog.
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Gracias 😊
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Human League, que de souvenirs. Un air qui trotte dans la tête, indélébilement eighties.
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Yes my friend. Human League, toujours aussi bon à réécouter.
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j’aime bien tes » vieux » 😁 souvenirs John accompagnés du morceau qui collent à leurs peaux …
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J’apprécie Juliette, j’apprécie 😊
Bel après-midi
John
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Et voilà, c’est malin ! A cause de vous et de votre billet je vais avoir l’air de quoi moi avec mes cheveux grisonnants, mon masque sous lequel je fredonne « don’t you want me babe » au supermarché avant le couvre-feu? D’une vieille cougar, oui ! Allez, sans rancune et merci pour cette jolie séquence souvenir
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Bonsoir Muriel
Tel est bien le but : fredonner un air sorti tout droit des 80’s au titre qui sent bon l’insouciance.
En tous cas, je me suis marré en lisant votre commentaire et ça, ça n’a pas de prix. Bonne soirée
John
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