CEUX QUI N’ONT RIEN
Ce sont des personnes qui se plaignent le moins et qui apprennent à avancer avec peu de choses dans les mains.
Ils sont partis de rien et ont bâti leur destin.
Les obstacles les ont fait avancer. Ils ont compris qu’on vivait dans un monde mauvais, sans égalité où l’argent est roi. Si tu n’en as pas, tu ne vis pas.
L’égalité est une virtualité. Dans la réalité, personne n’est au même niveau. Certains sont riches, d’autres pauvres. Ils sont catégorisés comme si on les enfermait dans un entrepôt.
Y en a qui meurent pour avoir de l’eau. Tandis que d’autres la gaspillent comme leurs lingots.
Enzo Miglio
Enzo Miglio est un élève d’une classe de 1ère année de CAP maçonnerie au lycée des métiers du bâtiments et des travaux publics Tony Garnier de Bron dans le Rhône, année 2018-2019, in Maçonneurs à temps plein, recueil édité avec l’aide de de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la DAAC de Lyon.
Ce recueil a été créé grâce à l’initiative de Judith Wiart, professeure de français de cette classe, grâce à la bienveillance du poète Patrick Laupin.
THOSE WHO HAVE NOTHING
These are the people who complain the least and who learn to move forward with little in their hands.
They started from nothing and built their destiny.
Obstacles made them move forward. They understood that we live in a bad world, without equality, where money is king. If you don’t have it, you don’t live.
Equality is a virtuality. In reality, no one is on the same level. Some are rich, some are poor. They are categorized as if they were locked up in a warehouse.
Some people die for water. While others waste it like their ingots.
Enzo Miglio
Enzo Miglio is a student of a class of 1st year of CAP masonry at the high school of building and public works Tony Garnier de Bron in the Rhone, year 2018-2019, in Maçonneurs à temps plein, collection published with the help of the Auvergne-Rhône-Alpes Region and the DAAC of Lyon.
This collection was created thanks to the initiative of Judith Wiart, French teacher of this class, and the benevolence of the poet Patrick Laupin.
Toujours i,intéressants et prêtant à réfléchir, ces textes de jeunes.
Bonne journée à toi, John.
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Bonjour Jean-Louis,
En effet, ils racontent leur réalité et déjà beaucoup de méfiance par rapport à leur environnement.
Bel après-midi
John
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Encore un très beau texte, encore un coup de poing dans la figure ! Quand allons-nous trouver une autre échelle de valeurs que celle de l’argent ?
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Merci pour cette jeunesse qui espère en demain mais moins en l’Homme.
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…. Construisons et etayons autant que possible afin de faire pencher la balance de l’autre côté
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Vous avez raison, construisons et transmettons des valeurs, des idées, et tant d’autres choses aux jeunes générations, et dans ce cas-ci, certaines plus défavorisées que d’autres.
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Effectivement, toute la question est de savoir de quoi sera fait demain…
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Et cela, c’est la grande inconnue même si l’on peut se projeter un peu, et cela peut paraître parfois un peu noir
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C’est très puissant comme texte, surtout venant de la jeunesse.
Ça fait réfléchir John.
Merci et très bon weekend
Marie
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Bonjour Marie,
C’est une partie de la jeunesse qui a perdu une certaine confiance en ce qui concerne le monde des adultes.
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Mon cher Enzo, naître devrait être une condition suffisante pour pouvoir vivre, mais tu sais que c’est loin d’être le cas. Je le sais moi aussi, et je te dédie ces quelques mots:
https://asimon.eu/blog/poesie/naitre/
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Merci André,
Je te remercie de ses mots et du lien
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Une jeunesse un peu amère, mais qui a sans doute ses raisons!
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C’est une jeunesse qui cherche à progresser intellectuellement et socialement après avoir été confrontée à la précarité, ma violence, l’incompréhension, le regard condescendant de beaucoup, l’immigration…
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Je trouve cela si triste qu’un jeune homme ait déjà été confronté à de telles situations … cela ne devrait pas exister mais existe hélas. Lui donner la possibilité de s’exprimer est déjà un grand pas pour lui, enfin j’ose l’espérer. Belle fin de journée John.
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Bonjour Catherine,
Il y a encore trop de jeunes en difficulté. L’école n’est même plus un lieu leur permettant de progrès socialement. Merci Catherine. Bonne fin de dimanche.
John
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☺️☺️
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