« A ma petite chatte Blanche, une belle siamoise partie ce dimanche matin de décembre, après une terrible lutte qui aura duré toute une nuit. A Blanche qui nous a accompagnés fidèlement, avec amour pendant bien des années… »
John Ibonoco
LE DEFILE DES JOURS
Les jours passent, passent, passent encore et encore… encore et toujours.
A chaque instant, ils abandonnent sans pitié dans la boue, dans le froid, sur l’herbe ou au fond d’un lit d’hôpital des corps pêle-mêle, tout ridés, desséchés par les années… ou tout neufs, fraîchement fauchés par la main invisible de la malchance, du destin, de la maladie, de la faim ou d’un tout p’tit rien. Jamais ils ne s’arrêtent… Jamais ils ne s’arrêtent seulement quelques instants pour prendre une pause, suspendre le temps, et te laisser respirer profondément, sereinement, tranquillement lorsque le matin, assis sur le bord de ton lit, tu attends déjà le soir et la nuit.
Les jours passent, passent, passent encore et encore… encore et toujours.
A chaque instant, ils se présentent à toi sous la forme d’une promesse, celle d’un bel avenir empli de joie et de rires mais ne disent rien des jours sans, des pleurs, de la tristesse ni de la vieillesse et de sa solitude. Ils ne te disent rien de tout cela tandis qu’en silence, sans même que tu t’en aperçoives, ils taillent à la hache sur ton visage tous ces petits sillons invisibles qui finiront au fil des années par devenir des rivières de tourments. Et de rivières en rivières, de torrents en tourments, de rires en pleurs, ils te mèneront jusqu’à ton dernier souffle, battement de coeur, ton dernier jour.
John Ibonoco
THE PARADE OF DAYS
Days go by, go by, go by again and again… again and again.
At every moment, they mercilessly abandon bodies in the mud, in the cold, on the grass or at the bottom of a hospital bed, all wrinkled, dried out by the years… or brand new, freshly mowed down by the invisible hand of misfortune, fate, disease, hunger or nothing at all. Never do they stop… Never do they stop only for a few moments to take a break, to suspend time, and let you breathe deeply, serenely, quietly when in the morning, sitting on the edge of your bed, you are already waiting for the evening and the night.
Days pass, pass, pass again and again… again and again.
At every moment, they come to you in the form of a promise, that of a beautiful future filled with joy and laughter, but they say nothing of the days when everything goes wrong, of the tears, of the sadness or of old age and its loneliness. They tell you none of this while in silence, without you even noticing it, they chop all those little invisible furrows in your face with an axe, which will end up over the years becoming rivers of torment. And from river to river, from torrent to torment, from laughter to tears, they will lead you to your last breath, your last heartbeat, your last day.
John Ibonoco
News from Ibonoco 
JUPITER – Nessub le Civil 2009
Malgré son agilité je l’ai saisie cette nuit,
Striée comme la bille de l’ Enfance Sacrée,
Elle roulait ses gaz sur l’elliptique nuit des temps.
La distance élimine les taches,
Comment compenser mes incertitudes ?
Comme les larmes dans la pluie …
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C’est un superbe texte ! Merci de l’avoir partagé.
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Oh, le mois de juillet me semble terrible pour nos petits compagnons. .. Mon chat, Néo, aussi nous a quittés en juillet autrefois. Je ne clique pas sur « like ». Je pense très amicalement à vous et à Blanche qui avait de magnifiques yeux bleus comme notre Néo.
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Merci pour ma petite Blanche. Elle n’est pas partie en juillet mais j’ai republié un post par e qu’elle me manque toujours.
J’ai une pensée pour Neo également. Ce sont des compagnons de route infaillibles !
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A ta petite Blanche John, à tous ceux et celles qu’on a aimé et qu’on aimera jusqu’à la fin , à l’amour , et à la vie si belle . et à Dylan et à toi avec la bise 🙂
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Bises Juliette.
Et merci.
J’ai republié ce post parce que quelques mois après son départ, son absence est toujours difficile à ressentir.
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C’est normal John : Tu sais je pense toujours à notre minette » Secotine » qu’on a gardé 20 ans , partie en 2014 …
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On fait un bout de chemin avec eux puis ils s’en vont. Et ils nous manquent tant.
Ta Secotine devait être une fidèle compagnon. 20 ans, c’est tout simplement magnifique.
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20 ans d’amour
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Magnifique Juliette. Magnifique ! Bel hommage. Ils le méritent vraiment nos petits compagnons
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Triste réalité d’une fin de parcours inévitable.
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Malheureusement, malheureusement
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Bien aimée petite chatte blanche partie un jour … triste mais pas oubliée !!!
Bon dimanche John,
Amitiés 😘
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Merci Colette.
On ne les oublie pas 😉. Ils ont tant à nous apprendre..
Bon dimanche
Amitiés
John
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Du Dylan pour célébrer sa mémoire, il n’en fallait pas moins j’imagine.
Elle devait être the Greatest comme le chante Catpower.
Bien à toi.
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Ô que oui 😉
Passe un bon dimanche
John
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Je comprends tellement ! Quand ces petites pattes de velours se posent sur notre cœur, elles laissent des empreintes indélébiles. Notre dernier chat nous a quitté il y a deux ans et la douleur de l’absence, de toutes les absences des chats de notre vie, reste prégnante. Et je m’arrête là, sinon ce sera une avalanche de mots que je ne saurai endiguer.
Bon choix de chanson pour accompagner ces mots 🙂
Biz et amitié, cher John.
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On les aime ces petites bêtes qui entrent dans nos vies avec tout leur amour. Et ils nous en donnent tellement ! Et quelle douceur dans le regard ou dans le comportement !
Bizzz Dom. Passe une belle soirée d’été. 😃
Amitiés
John
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A bientôt, John. Je m’en vais aussi tout soudain mettre ce blog en pause jusqu’à mi-septembre environ. Mais je serai présente sur mon autre blog « Les Livres de Zéa ». Enfin, je croise les doigts pour que le tempo de mes journées me soit favorable 🙂
Prends soin de toi, je te souhaite de belles musiques dans la tête et dans le cœur !
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Merci Dom. Profite !!! Profite !!! Profite !!!
Amitiés
John
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J’y compte bien 🙂
Plein de bonnes choses à toi. Take care !
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Bonjour John, que c’est triste pour la jolie Blanche, c’est toujours très triste de voir partir nos compagnons à 4 pattes , elle était très belle Blanche, je comprends ton chagrin. Bisous MTH
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Merci de tes mots Marie.
Bisous et amitiés
John
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