My little Lou

 

(Réédition)

Au Lac de tes yeux très profond
Mon pauvre coeur se noie et fond
        Là le défont
Dans l’eau d’amour et de folie
Souvenir et Mélancolie

Guillaume Apollinaire pour Geneviève Marguerite Marie-Louise de Pillot de Coligny, dite Louise de Coligny-Châtillon, surnommée Lou.

Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire (1880 – 1918), in  Poèmes à Lou, Poésie, Editions Gallimard, Paris, 2019, pp.95; est un célèbre poète et écrivain français d’origine polonaise née à Rome en Italie. Il mourra à Paris le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, et sera déclaré mort pour la France en raison de son engagement durant la guerre.

 

To the lake of your eyes, very deep
My poor heart is drowning and melting
There it comes undone
In the water of love and madness
Remembrance and Melancholy

Guillaume Apollinaire for Geneviève Marguerite Marie-Louise de Pillot de Coligny, known as Louise de Coligny-Châtillon, nicknamed Lou.

Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky, known as Guillaume Apollinaire (1880 – 1918), in Poèmes à Lou, Poésie, Editions Gallimard, Paris, 2019, pp.95; is a famous French poet and writer of Polish origin born in Rome, Italy. He died in Paris on November 9, 1918 of the Spanish flu, and was declared dead for France because of his commitment during the war.

22 commentaires Ajouter un commentaire

  1. princecranoir dit :

    Il lui a offert son âme monogame. 😉

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    1. ibonoco dit :

      Il n’avait de monogame que son âme ☺️. Certainement. Et cette passion n’aura que peu duré.

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      1. princecranoir dit :

        Monogamie passagère. 😁

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        1. ibonoco dit :

          C’est pas mal dit tout cela ☺️

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      2. princecranoir dit :

        Certains disent même qu’il l’a prise en grippe. 😅

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        1. ibonoco dit :

          En grippe aviaire même !

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        2. Bibliofeel dit :

          Merci Ibonoco pour cette belle évocation plein de poésie.
          Et la superbe photo, qui est-ce ? J’aurais bien aimé savoir…

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        3. ibonoco dit :

          Je pense (j’en suis certain) que c’est justement la fameuse Lou.

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      3. Michel Collart dit :

        Quelle musicalité dans ces mots 🙏

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        1. ibonoco dit :

          Il savait bien les manier pour créera beauté

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  2. Latmospherique dit :

    Une belle poésie qu’on ne se lasse pas de re-découvrir
    Belle journée John

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    1. ibonoco dit :

      Merci Marie,
      Il est toujours intéressant de voir ce que l’état amoureux d’une personne peut lui permettre d’écrire, surtout lorsqu’il s’agit d’un poète.
      Belle journée
      John

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  3. Beau poème qui dit bien l’amour…

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    1. ibonoco dit :

      Apollinaire avait l’air d’avoir été bien inspiré par sa muse.

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  4. Dominique dit :

    L’amour… « l’amour » éphémère est-ce de l’amour ? Bref j’aurais bien aimé que l’on me dise : « My little Lou », malheureusement je me prénomme Dominique ! 😦
    Bonne soirée jeune homme !

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    1. ibonoco dit :

      L’amour éphémère ?
      Je n’ai malheureusement pas la réponse. En revanche, peut-etre qu’en la matière, l’intensité de l’amour prévaut sur sa durée ?

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      1. Dominique dit :

        Genre la passion ? Brrrr !…

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        1. ibonoco dit :

          Quelque chose comme ça.

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    2. ibonoco dit :

      Bonne soirée Dominique.
      Et merci pour le jeune homme.

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  5. André dit :

    En 1899, Apollinaire a séjourné avec sa mère près de chez moi, à Stavelot, en Wallonie, où les masques du carnaval sont les « blancs moussîs » (vêtus de blanc) parodiant les moines de l’ancienne abbaye, où l’on dansait la maclotte, et où vivait une jolie paysanne prénommée Marie.
    Il ne l’oubliera jamais.

    Marie

    Vous y dansiez petite fille
    Y danserez-vous mère-grand
    C’est la maclotte qui sautille
    Toute les cloches sonneront
    Quand donc reviendrez-vous Marie

    Les masques sont silencieux
    Et la musique est si lointaine
    Qu’elle semble venir des cieux
    Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
    Et mon mal est délicieux

    Les brebis s’en vont dans la neige
    Flocons de laine et ceux d’argent
    Des soldats passent et que n’ai-je
    Un cœur à moi ce cœur changeant
    Changeant et puis encor que sais-je

    Sais-je où s’en iront tes cheveux
    Crépus comme mer qui moutonne
    Sais-je où s’en iront tes cheveux
    Et tes mains feuilles de l’automne
    Que jonchent aussi nos aveux

    Je passais au bord de la Seine
    Un livre ancien sous le bras
    Le fleuve est pareil à ma peine
    Il s’écoule et ne tarit pas
    Quand donc finira la semaine

    Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

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    1. ibonoco dit :

      Merci pour ce superbe poème de notre ami. Apollinaire était un homme qui aimait beaucoup la femme.

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  6. Rien à dire. Juste magnifique !
    Belle soirée John et amitiés.

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