EPILOGUE
Et moi, je m’emporte
Contre les vents mauvais
Qui blessent ton cœur
D’une langueur monotone.
Pourquoi tant de sanglots longs
Et tous ces violons ?
Les jours anciens appartiennent au passé
A la tristesse et aux joies d’un passé révolu
Qui gémit pour se faire écouter.
Et l’heure sonne et l’heure sonne…
Laissons-la s’enrouer !
Et que Dieu me pardonne.
Mais tu es parti,
Comme tu l’avais dit,
Emporté par les vents mauvais
Et tous ces violons monotones,
Deçà, delà pareil à la feuille morte,
Deçà, delà pareil à une âme morte.
Maintenant il ne reste rien
Même dans l’air du soir
Rien que le silence d’un temps présent,
Sans espoir ni regard,
Passé pour ceux qui restent
Au détour d’une belle histoire.
Et sur une tombe aigrie
Par les pleurs des amis
D’un jour et d’une vie
On peut voir à la tombée de la nuit
Parfois, quand le temps est humide
Un être danser la javanaise.
Ibonoco 1991
(Chanson d’automne de Paul Verlaine, La javanaise de Serge Gainsbourg)
EPILOGUE
And I’m getting carried away.
Against bad winds
That hurt your heart
Of a monotonous languor.
Why are there so many long sobs
What about all these violins?
The old days are over
To the sadness and joys of a bygone past
Who moans to be listened to.
And the time has come and gone…
Let’s let it roll!
And may God forgive me.
But you left,
Just like you said,
Carried away by bad winds
And all these monotonous violins,
Below, beyond like the dead leaf,
Below, beyond like a dead soul.
Now there’s nothing left.
Even in the evening air
Just the silence of a present time,
Without hope or glance,
Past for those who stay
In the course of a beautiful story.
And on a bitter grave
By the crying of friends
Of a day and a life
We can see at nightfall
Sometimes, when the weather is wet
A man dancing « La javanaise »
Ibonoco 1991
(Chanson d’automne de Paul Verlaine, La javanaise de Serge Gainsbourg)
J’aime bien Serge Gainsbourg et Paul Verlaine.
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
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Un très beau poème de Verlaine sublimement adapté par Gainsbourg.
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Ah je ne connaissais pas cette version « Gainsbourg » de la Chanson d’automne de Verlaine.
Sais-tu si Verlaine a, en retour, écrit une version « Verlaine » de la Javanaise?
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De quelle version parles-tu ?
Du texte ou du morceau ?
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Bon jour,
Bon, alors, Gainsbarre … comment dire …un Génie du XXème siècle, pas moins … le mot Artiste dans ses plus belles fleuraisons aux Univers Artiels que même l’Univers Commun lui-même salue …
Max-Lois
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Bonjour Max-Louis,
Le Génie est parti en laissant un grand vide.
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C’est clair … merci John pour ce partage 🙂
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Bonne fin d’après-midi Max-Louis. 😊
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idem
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😊😊
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Je ne connaissais pas ce texte, mais peut-être est-il de toi, par imbrication des deux autres??? 😉
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Hum hum! en effet, je pencherais bien de ce côté-là ! les paris sont ouverts!
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Tu as gagné !
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Oui, c’est un texte que j’ai écrit , une variation sur chanson d’automne en hommage à Gainsbourg.
C’etait un vieux texte perdu au fond de ma bibliothèque.
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Alors bravo John ! C’est une intuition que j’avais aussi en début de lecture !
Bon week-end,
Amitiés♥
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Bonjour Colette,
Cela me fait plaisir.
Bon week-end aussi
Et sous le soleil.
Amitiés
John
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Snif… 😢
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Snif snif Oui M’sieur
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En sachant à quel point le Gainsbarre (qui se bourre quand Gainsbourg se barre) raffolait du… Pastiche ! 🤭🍸
Bravo pour cette libre continuation, j’apprécie.
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Merci à toi 😊
Très bon dimanche
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A most beautiful song
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Thank You 😊
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