INVENTAIRE DES BONNES CHOSES POUR MA SANTE… III
Je veux encore humer l’odeur de ces veilles pages jaunies et fragilisées par ces toutes petites mains avides de mystères, d’énigmes à résoudre, de dangers à braver et de sensations fortes qui t’emportent toute la nuit dans un tourbillon d’imagination et de rêves… et qui resteront gravées en toi, bien au fond de toi durant toute ta vie.
Je veux encore sentir cette odeur très particulière du vieux papier qui te picote le nez en exhalant – à chaque page tournée – ses parfums d’histoires et ayant traversé les années, a su garder en lui, intact, les mots, la chaleur et les couleurs d’une époque que les vagues successives du temps n’effaceront jamais.
Je veux m’asseoir à la table des Six Compagnons près du Gros-Caillou de La Croix-Rousse avec Madi, Gnafron, Bistèque, Le Tondu, Corget, La Guille et Kafi le berger allemand. Je veux encore une dernière fois remonter dans le passé et chercher du regard mes frères d’aventures, de lectures en lectures, au gré de la plume de Paul-Jacques Bonzon. Mes amis, je suis prêt ! Allons-y ! Encore un dernier tour de manège, juste un…
Un matin d’hiver, avec mes Six Compagnons, nous prendrons le train en gare de Perrache pour nous rendre en classe de neige à Morzine où une nouvelle aventure pleine de dangers nous attendra… Que d’intrigues en perspective, d’excitation et d’impatience en attendant le soir ! Qui est cette jeune inconnue découverte quasi gelée au pied d’un sapin ? Comment s’appelle-t-elle ? D’où vient-elle ? Une seule façon de le savoir, il faudra mener une enquête. Par bonheur, Madi et Kafi pourront se joindre à nous…
Puis, arrivé à la conclusion de cette affaire policière, avec une infinie reconnaissance pour tous ces bons moments passés ensemble, toutes ces évasions dans le mode sans frontières de l’imaginaire, je refermerai avec délicatesse mon livre devenu si petit pour mes mains devenues si grandes et larges. Je le rangerai précieusement à côté des autres, à côté de tous ces autres, dans ma bibliothèque verte, celle d’un autre temps…
John Ibonoco
Et « Langelot, agent secret » !
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J’y pense aussi. Le SNIF
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Étrange série, après les Alice, Michel, et autres soeurs Parker…
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Ce texte très doux de sa nostalgie et de ses rêves semble vouloir quitter les chemins de traverse qui ont peuplé un temps insouciant, bienheureux, spontané, plein de fantaisie et de beauté, de tendresse aussi pour reprendre sagement le chemin de ce rayonnage où il sera à l’étroit, comprimé, poussiéreux, une flamme de vie vacillante, qui finira par s’éteindre faute de rêve, de vie. Comme c’est triste de renoncer à ses rêves et aux sentiers buissonniers qu’ils prenaient parce que les mains qui les accueillaient sont devenues beaucoup plus grandes qu’eux !
C’est un texte magnifique de sensibilité, un peu triste cependant de ce renoncement au rêve, le rêve au sens poétique du terme qui est aussi Vie tout comme rire de bonheur ou pleurer de tristesse… c’est toujours de Vie qu’on parle, alors Ibonoco, gardez précieusement votre rêve et ces feuilles jaunies par le temps à portée de vue, de cœur, et d’émotions, la part de rêve qu’il y a en chacun de nous est une grâce infinie. Merci!
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C’est un texte un peu triste. J’ai perdu mes Illusions mais il me reste encore quelques rêves. Et parfois je les touche presque..
Merci et bonne fin de journée
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Alors tout va bien, il n’y a rien de pire je crois que de ne plus rêver, même si on ne les touche pas toujours rêves! Bonne soirée à vous!
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Merci à vous. Et très bonne soirée.
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coool replonger dans les bons souvenirs d’enfance !!
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Yes. Ça fait du bien. Et c’est bien écrit
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Je suis incapable d’écrire un tel texte. Je dis bravo 😉 Je connais ces endroits évoqués de « Lyon » 😊
Bonne soirée Ibonoco.
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Merci Mallys
Et très bon weekend.
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Bel hommage ;o)
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Merci
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Oh mais oui bien sûr ! Les six compagnons ! C’est bien pour cela que je suis allée à Lyon. Comme quoi les rêves anciens laissent des traces dans le présent 🙂 Et puis des livres, ça peut se transmettre, non ? J’espère … Quand mes neveux seront plus grands … Je ne sais pas s’ils y seront sensibles … 🙂
J’aime beaucoup votre texte ; peut-être que vos mains sont devenues trop grandes mais votre cœur ne le sera jamais c’est sûr 🙂
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Merci. Je suis touché.
Les livres, effectivement, ça peut se transmettre ou peut-être simplement le goût des livres.
J’ai gardé dans ma Bibliothèque verte, mes Bob Morane et autres ouvrages d’un autre temps à côté de mes autres bouquins. Parfois, j’en ouvre un et le relis avec le même regard d’enfant qu’il y a longtemps. Oui, vous avez tout à fait raison, » les rêves anciens laissent des traces dans le présent ».
Chaque jour, j’aperçois ces petits livres verts, attendant que je les ouvre pour leur redonner vie. C’est peut-être aussi cela l’un des secrets de la jeunesse : faire revivre les rêves anciens, de temps à autre, dans le présent.
Merci à vous
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Mes excuses, j’ai corrigé mon commentaire plusieurs fois : des fautes de frappes…
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